Pashinyan a déclaré qu’il n’y avait aucune restriction sur sa rencontre potentielle avec Aliyev

Le Premier ministre arménien Nikol Pashinyan a déclaré qu’en général, il n’y avait aucune restriction quant à l’heure et au lieu de sa rencontre potentielle avec le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev. 

Auparavant, Pashinyan avait confirmé qu’il était prêt à rencontrer Aliyev et à emporter avec lui les cartes des champs de mines du Haut-Karabakh, espérant en retour la libération des citoyens arméniens détenus en Azerbaïdjan, qui sont considérés comme des prisonniers à Erevan.   

« Il n’y a pas de restrictions sur la date et le lieu de la réunion, puisque les coprésidents du Groupe de Minsk de l’OSCE (sur le règlement du Karabakh – ndlr) ont l’habitude d’organiser de telles réunions. La seule limitation logique est que la réunion doit avoir lieu sur le territoire d’un pays tiers » , a déclaré Pashinyan lundi à Vilnius lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue lituanienne Ingrida Simonyte. La séquence vidéo a été publiée sur le site Web de l’agence d’État « Armenpress » . 

Il a noté qu’il avait précédemment déclaré qu’il était prêt à rencontrer le chef de l’Azerbaïdjan, a salué les déclarations des coprésidents, qui parlent de la nécessité d’un règlement pacifique et global du conflit du Haut-Karabakh sur les principes proposés par les médiateurs . 

Fin septembre 2020, les hostilités ont repris dans le Haut-Karabakh, qui est devenue la continuation du conflit de longue date et a fait des victimes parmi la population civile. Les parties ont tenté à plusieurs reprises de conclure une trêve, mais l’accord tripartite conclu dans la nuit du 10 novembre s’est avéré fructueux. Avec la médiation de Moscou, l’Azerbaïdjan et l’Arménie ont accepté de cesser complètement le feu et d’échanger les prisonniers et les corps des morts. En outre, en particulier, Erevan a cédé à Bakou les régions de Kelbajar et de Lachin, ainsi qu’une partie de la région d’Aghdam, qui, dans l’entre-deux-guerres, étaient sous le contrôle de la République non reconnue du Haut-Karabakh. De plus, des casques bleus russes sont stationnés dans la région. 

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