Les forces de l’ordre italiennes ont arrêté une femme russe de 40 ans dans la ville de Gênes (nord), accusée de cyberfraude, a rapporté lundi le journal milanais Corriere della Sera.
Selon ces informations, la femme est soupçonnée d’appartenir à une organisation transnationale se livrant à la cyberfraude. Il s’agit tout d’abord de l’achat de divers biens coûteux sur des portails Internet à l’aide de cartes de crédit et de comptes bancaires de citoyens sans méfiance.
Selon les autorités chargées de l’enquête, la femme russe, qui vit à Gênes depuis longtemps, a reçu des marchandises commandées frauduleusement à l’aide de faux documents, ou a demandé à d’autres de le faire moyennant des frais. Ainsi, elle est devenue propriétaire des derniers smartphones et autres produits électroniques coûteux, qui ont ensuite été envoyés en Russie à d’autres membres de l’organisation criminelle ou vendus via Internet. L’argent ainsi reçu a été utilisé pour acheter de la crypto-monnaie.
Selon le Corriere della Sera, lorsque la femme a été arrêtée, des agents de l’unité de cybercriminalité de la police postale italienne ont trouvé «des centaines de cartes de crédit spécialement activées pour blanchir le produit d’activités frauduleuses» à son domicile.