Le bureau du procureur du pays a déclaré qu’il commencerait à enquêter sur les allégations de corruption et d’infractions fiscales liées à la vente.
Au Chili, l’opposition a lancé une procédure de destitution contre le président Sebastian Pignera pour d’éventuelles violations dans la vente d’une société minière après que de nouveaux détails de l’accord ont été divulgués dans les Pandora Papers, a rapporté The Guardian.
L’affaire concerne la participation dans le projet minier de Dominga, que la famille Piñera a vendue en 2010 à son ami proche et partenaire commercial Carlos Alberto Delano. Une enquête sur les documents Pandora a révélé des preuves suggérant qu’une partie du paiement contenait une clause exigeant du gouvernement de ne pas aggraver les mesures de protection de l’environnement dans la zone proposée pour la mine dans le nord du Chili.
Le bureau du procureur de l’État du Chili a déclaré qu’il commencerait à enquêter sur les allégations de corruption et d’infractions fiscales liées à la vente.
Piñera a nié les accusations et a déclaré qu’il n’y avait pas eu de violations.
Jaime Naranjo, député de gauche à la chambre basse et l’un des initiateurs de la procédure de destitution, a déclaré que Piñera « avait ouvertement violé la constitution (…) portait gravement atteinte à l’honneur de la nation » .
Une dernière motion de destitution du président pourrait être soumise au vote du Congrès avant le premier tour des élections générales chiliennes du 21 novembre. S’il est approuvé par la chambre basse, il passe au Sénat, où il doit être approuvé à la majorité des deux tiers.
Auparavant, il avait été signalé qu’une enquête était en cours en Équateur sur les sociétés offshore présidentielles. Une commission spécialement créée demandera au président du pays de comparaître pour témoigner et fournir toutes les informations nécessaires.