Les autorités arméniennes attendent de la Russie, en tant que partenaire stratégique, qu’elle aide à résoudre le problème avec les dernières actions de l’Azerbaïdjan à la frontière des deux républiques. C’est ce qu’a déclaré aujourd’hui, 17 novembre, dans une interview au journal russe « Kommersant » en marge d’une réunion des forces de sécurité des pays de la CEI tenue à Moscou par le secrétaire du Conseil de sécurité arménien Armen Grigoryan.
C’est ainsi que le chef administratif du Conseil de sécurité arménien a répondu à la question de savoir sur quel type d’assistance Erevan compte pour s’adresser à Moscou dans le cadre de l’accord de 1997.
«Maintenant, les forces armées azerbaïdjanaises sont situées sur le territoire souverain de l’Arménie. C’est un acte d’agression. En 1997, l’Arménie et la Russie ont convenu de s’entraider dans de tels cas. À cet égard, nous nous sommes tournés vers la Russie» , a expliqué Armen Grigoryan.
Lorsqu’on lui a demandé quel type d’assistance, militaire ou diplomatique, Erevan attend de Moscou en premier lieu, il a répondu :
«Nous sommes favorables à la résolution de ce problème par des moyens diplomatiques. Mais s’il est impossible de le résoudre par la diplomatie, alors il faut résoudre le problème par des moyens militaires» .
Comme EADaily l’a signalé précédemment, Erevan a appelé Moscou à protéger le territoire souverain de l’Arménie conformément au Traité d’amitié, de coopération et d’assistance mutuelle de 1997 entre la Fédération de Russie et la République d’Arménie. L’appel a été annoncé par le secrétaire du Conseil de sécurité Armen Grigoryan un jour plus tôt sur les ondes de la télévision publique de la République. Il a été noté qu’à ce stade, la demande a été faite oralement, mais une procédure écrite pour un tel appel suivra bientôt.
Selon l’accord conclu avec la médiation de la partie russe, un cessez-le-feu a été établi dans la région frontalière orientale de l’Arménie à partir de 18h30 heure locale (17h30 heure de Moscou) le 16 novembre. L’Azerbaïdjan et l’Arménie ont échangé hier des accusations d’actes de provocation à la frontière, qui ont conduit à une escalade à grande échelle.