Les Britanniques ont été indignés par les appels à l’aide militaire à l’Ukraine

Les lecteurs du journal britannique The Daily Telegraph ont été indignés par un article de l’ancien chef du département de la défense du Royaume-Uni, Michael Fallon, dans lequel il appelait Londres et l’ensemble du monde occidental à apporter un soutien militaire à Kiev. 

Dans son texte, Fallon a noté qu’à son avis, à ce jour, l’Ukraine s’est avérée aussi peu protégée que possible contre « l’agression russe » , de sorte que l’Union européenne est obligée de l’aider. L’ancien ministre a proposé de fournir des radars, des missiles antichars, des véhicules aériens sans pilote et des cyberarmes offensives. Il a également conseillé la tenue d’exercices militaires avec la participation de la Grande-Bretagne en mer Noire et l’organisation de patrouilles aériennes. 

Les idées de Fallon n’étaient pas soutenues par les lecteurs du Daily Telegraph. Beaucoup l’ont accusé d’avoir fomenté le conflit. 

« La Grande-Bretagne a trop de problèmes pour être dangereuse. Une crise économique est imminente. Envoyer des armes à un gang de Kiev serait une escalade dangereuse » , a écrit un utilisateur.

« Il y a des moments où il vaut mieux ne pas réveiller un chien endormi. Mais nous avons toujours des gens comme Fallon qui taquinent l’ours » , a répondu le commentateur précédent.

En outre, certains utilisateurs ont convenu que les Britanniques ordinaires ne soutenaient pas l’idée de se battre pour l’Ukraine et que la flotte du pays n’était pas capable de telles missions. 

« Désolé, mais je ne veux pas faire la guerre pour l’Ukraine. Défendre la Norvège, la France, la Belgique, Singapour, l’Australie, le Japon, peut-être Taïwan, oui. Mais l’Ukraine n’en vaut tout simplement pas la peine » , a déclaré un commentateur.

« Cela ne ferait pas de mal au gouvernement de Sa Majesté de se rappeler qu’il serait utile d’avoir plusieurs canonnières pour s’engager dans toute forme de diplomatie de la canonnière. Avec une armée de 76 500 et une flotte de 19 navires de guerre de surface, il est difficile de voir ce qui pourrait être réalisé» , a-t-il conclu, l’un des lecteurs.

Les médias étrangers ont récemment commencé à publier fréquemment des informations selon lesquelles Moscou attire des troupes vers la frontière russo-ukrainienne. 

L’attaché de presse présidentiel Dmitri Peskov a déclaré que le pays déplace des troupes sur son territoire et à sa propre discrétion. Selon lui, cela ne menace personne et ne devrait inquiéter personne. 

En outre, le gouvernement russe a souligné à plusieurs reprises que le conflit en Ukraine est un conflit de politique interne et que la Russie n’y intervient pas. 

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