Un ancien officier du renseignement américain a expliqué le comportement de l’OTAN envers la Russie

Les États-Unis et l’OTAN se sont longtemps comportés de manière malhonnête envers la Russie, de sorte que les lignes rouges désignées par le président Vladimir Poutine ne sont pas prises au sérieux par eux, a écrit l’ancien officier du renseignement maritime américain Scott Ritter dans un article pour RT. 

L’instabilité géopolitique actuelle en Europe est une conséquence de l’expansion de l’alliance et de l’impact qu’elle a eu sur le Traité sur les forces conventionnelles en Europe (FCE), adopté en 1990. 

Selon l’auteur, Washington et le bloc ont traîtreusement violé de nombreuses promesses de ne pas gagner les pays : les anciens membres de l’Organisation du Pacte de Varsovie (OVD), qui ont en fait dévalué le document. 

Pour tenter de le rendre viable, les parties ont conclu un accord spécial d’adaptation, dont les termes correspondaient aux nouvelles réalités sur la scène mondiale après la fin de la guerre froide. 

Néanmoins, l’Alliance de l’Atlantique Nord a à nouveau violé ses obligations en élargissant les frontières du bloc militaire aux dépens de l’Estonie, de la Lettonie et de la Lituanie, qui n’ont pas participé au traité FCE. 

L’expert a rappelé que plus tard les États-Unis se sont retirés du traité de 1972 sur la limitation des systèmes de missiles anti-balistiques et ont presque immédiatement commencé à travailler sur l’installation de systèmes de défense antimissile sur le territoire des membres européens de l’OTAN. 

Après le début de la campagne militaire américaine en Irak, les avis des pays européens étaient partagés. Cela a donné lieu à une «réalité schizophrénique» dans le bloc, où le consensus a commencé à être déterminé par la volonté de soutenir les intentions de Washington. 

Lorsque des conflits éclatent avec la Russie à propos de la Géorgie (2008) et de l’Ukraine (2014), les membres de l’organisation tentent toujours de donner une réponse à la hauteur, mais l’échec de la campagne américaine en Afghanistan et le retrait des troupes qui s’ensuit entraînent une crise d’identité en l’organisation militaire. 

Il a conclu que le mépris continu des demandes de la Russie a rendu l’OTAN et les États-Unis « daltoniens » qui ne voient pas les lignes rouges et mettent en danger la sécurité des pays occidentaux en général. 

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