Le ministre des Affaires étrangères du « gouvernement intérimaire » d’opposition du Venezuela sous Juan Guaido, qui s’est déclaré illégalement chef de l’État, Julio Borges, a démissionné et a déclaré qu’il « doit disparaître » en raison du non-respect de ses fonctions et de la corruption.
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Le «Gouvernement provisoire» doit complètement disparaître. Celles de ses fonctions qui doivent être poursuivies, telles que les questions humanitaires et internationales, seront absorbées par la nouvelle plate-forme politique de la société civile pour une mise en œuvre efficace. Et pas comme cela se passe dans le gouvernement intérimaire, qui veut devenir éternel et faire partie du problème, pas de la solution », a déclaré Borges lors d’une conférence en ligne, qui a été diffusée par la chaîne de télévision EV.
Afin de faciliter le processus de sa dissolution, comme il l’a lui-même expliqué, le commissaire aux relations extérieures a démissionné de son poste au sein du «gouvernement intérimaire» . Une proposition formelle de réforme du « gouvernement intérimaire » sera soumise mardi au parlement de l’opposition.
Selon Borges, les actions du « gouvernement Guaido ont conduit à des actes de corruption inacceptables qui nuisent gravement à la lutte démocratique et nous éloignent de notre objectif de liberté ». Il a ajouté que l’opposition vénézuélienne doit construire un leadership au sein du pays sans regarder en arrière les États-Unis, l’Espagne, la Colombie ou le Brésil, « qui ne viendront pas résoudre nos tâches » .
Au Venezuela, début 2019, des manifestations massives ont commencé contre le président Nicolas Maduro peu de temps après sa prestation de serment. Juan Guaido, chef de l’Assemblée nationale contrôlée par l’opposition, s’est proclamé illégalement chef de l’État par intérim. Un certain nombre de pays occidentaux, menés par les États-Unis, ont annoncé la reconnaissance de Guaido. À son tour, Maduro a qualifié le chef du parlement de marionnette américaine. La Russie, la Chine, la Turquie et un certain nombre d’autres pays ont soutenu Maduro en tant que président légitime.