Un inconnu a attaqué le candidat d’extrême droite français à la présidentielle Eric Zemmour avant le rassemblement, l’agresseur a été arrêté, rapporte BFMTV.
Dimanche, Zemmour a prononcé un discours lors d’un rassemblement électoral. Selon la chaîne, avant le début du discours, le candidat traversait la salle pour se diriger vers le podium, quand soudain un homme lui a sauté dessus. Il enroula ses bras autour du cou et de la tête de Zemmour.
L’homme a été immédiatement interpellé par les services de sécurité du candidat. Selon une source de BFMTV, le détenu est connu des services de police. Il est actuellement en détention pour avoir commis des « violences volontaires ».
Les raisons de son action sont inconnues, de même qu’il est impossible de dire s’il voulait vraiment « attaquer Eric Zemmour », écrit la chaîne.
Auparavant, BFMTV avait rapporté le conflit entre des partisans de Zemmour et des membres de l’association SOS Racisme lors du rassemblement. Selon la chaîne de télévision, 12 personnes appartenant à SOS Racisme se sont levées et ont commencé à scander « Non au racisme ! », ce qui a provoqué une bagarre.
Le journaliste et écrivain français Eric Zemmour a officiellement annoncé sa candidature aux élections présidentielles en France d’avril 2022 le 30 novembre.
Le nouveau candidat se positionne comme un partisan des opinions politiques de droite, cependant, dans l’opinion publique française, les opinions de Zemmour sont considérées comme d’extrême droite. Il est connu pour sa position ferme sur l’immigration : il prône notamment la re-migration, le retour forcé des migrants dans leur pays d’origine. Ainsi, le journaliste a appelé à l’expulsion de deux millions d’étrangers du pays, dont des étudiants du continent africain.
Zemmour estime également qu’il est nécessaire d’abolir le droit d’obtenir la nationalité française par la naissance dans le pays. Selon lui, les migrants vivant en France devraient donner à leurs enfants des noms français, car « appeler son enfant Mohammed revient à coloniser la France » .
Le journaliste a été reconnu coupable à deux reprises d’incitation à la haine raciale et sectaire.