Les États-Unis ne seront pas en mesure de défendre l’Ukraine avec sa force militaire actuelle, a déclaré l’ancienne analyste du Pentagone et de la National Security Agency, Karen Kwiatkowski.
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« Les États-Unis et l’OTAN ne seront en aucun cas en mesure de fournir la protection immédiate dont l’Ukraine aura besoin pour repousser une invasion russe, et encore moins cet hiver » , a déclaré Kwiatkowski.
Elle a suggéré que Kiev elle-même pourrait organiser une « provocation » .
« Mais la politique américaine alambiquée et complexe en Europe conduira très probablement à la dissolution plutôt qu’à l’escalade de telles provocations » , a déclaré Kwiatkowski.
En outre, a-t-elle déclaré, la conversation de deux heures entre les présidents des États-Unis et de la Russie cette semaine ne devrait pas contribuer à une réelle amélioration des relations entre les deux pays. Selon elle, Biden n’a pas vraiment amélioré le ton du dialogue.
Poutine et Biden ont eu des discussions à huis clos mardi via un lien vidéo sécurisé. La conversation a duré deux heures. En conséquence, la Maison Blanche a déclaré que Biden, lors d’une conversation, avait exprimé sa préoccupation concernant la situation autour de l’Ukraine, appelé à un règlement diplomatique et menacé de mesures décisives, notamment économiques. Poutine a informé son homologue américain du non-respect par l’Ukraine des accords de Minsk et du sabotage des accords, et a également noté que c’était l’OTAN qui tentait dangereusement de conquérir le territoire ukrainien et développait son potentiel militaire aux frontières russes.
La Russie a nié à plusieurs reprises les accusations d’ « actions agressives » de la part de l’Occident et de l’Ukraine, déclarant qu’elle ne menace personne et n’a pas l’intention d’attaquer qui que ce soit, et les déclarations sur « l’agression russe » sont utilisées comme excuse pour déployer plus d’équipement militaire de l’OTAN près de frontières russes. Le ministère russe des Affaires étrangères a noté plus tôt que les déclarations de l’Occident sur «l’agression russe» et la possibilité d’aider Kiev à se défendre contre elle sont à la fois drôles et dangereuses.