Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Said Khatibzade, a déclaré que le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi et le chef de l’Organisation de l’énergie atomique d’Iran (AEOI) Mohammad Eslami avaient progressé dans les discussions en cours, a rapporté Press TV.
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Plus tôt, Grossi a déclaré que l’AIEA cherchait un accord avec l’Iran pour réinstaller des caméras dans les installations de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (AEOI) à Karaj, en Iran. Il a également noté que Téhéran doit clarifier un certain nombre de questions, notamment la présence de matières nucléaires dans des lieux non déclarés.
Selon la chaîne de télévision, Khatibzade a déclaré que les écarts de compréhension mutuelle sur un certain nombre de questions d’intérêt mutuel ont été réduits. Le porte-parole n’a pas divulgué les détails des discussions et des accords.
« Je ne veux pas entrer dans les détails, mais je peux m’attendre à ce que les deux parties parviennent bientôt à un accord » , a-t-il déclaré.
En novembre 2019, on a appris que des représentants de l’AIEA avaient découvert des particules d’uranium naturel d’origine anthropique dans une installation en Iran, ce qui n’avait pas été signalé auparavant. Début mars de cette année, le directeur général de l’AIEA a déclaré qu’il indiquait clairement que des matières nucléaires étaient là, mais Téhéran, après un an et demi, n’a toujours pas expliqué la présence de ces particules dans l’installation. En avril, l’AIEA et l’Iran ont entamé des négociations au niveau des experts techniques sur les particules d’uranium détectées dans une installation non déclarée par Téhéran.
En 2015, le Royaume-Uni, l’Allemagne, la Chine, la Russie, les États-Unis, la France et l’Iran ont signé un JCPOA. L’accord impliquait la levée des sanctions en échange de la limitation du programme nucléaire iranien en tant que garant de la non-réception d’armes nucléaires par Téhéran. En mai 2018, le président américain de l’époque, Donald Trump, a décidé de se retirer unilatéralement et de rétablir des sanctions sévères contre Téhéran. En réponse, l’Iran a annoncé une réduction progressive de ses obligations en vertu de l’accord, abandonnant les restrictions sur la recherche nucléaire, les centrifugeuses et le niveau d’enrichissement d’uranium.