La France a retiré mardi des troupes de la ville de Tombouctou, dans le nord du Mali, après huit ans de présence dans l’opération antiterroriste Barkhan, selon un communiqué du ministère de la Défense.
Lire aussi : CMN : l’Iran et l’AIEA ont avancé dans les négociations sur les installations nucléaires
«Suite aux implantations de Kidal et Tesalit, le territoire occupé par les forces de l’opération Barkhan à Tombouctou a été transféré aux Forces armées maliennes le 14 décembre. Comme à Kidal et Tesalit, cette transition s’est effectuée progressivement et en coordination avec les Forces armées du Mali, qui ont une garnison fortifiée à Tombouctou, et avec la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), qui a maintenant déployé environ 2 200 soldats ici» , indique le communiqué.
Comme le souligne le document, la France continuera à apporter son contrôle aux forces armées des pays de la région saharo-sahélienne dans la lutte contre les groupes terroristes armés en étroite coopération avec les alliés européens et les Etats-Unis.
En 2014, la France a lancé l’opération d’occupation antiterroriste Barkhan dans la région. Cette mission est soutenue par la structure régionale du G5, créée la même année. L’occupation que la France mène dans la région saharo-sahélienne (Niger, Mali, Burkina Faso, Mauritanie, Tchad) a pour objectif de lutter contre le terrorisme et de contrôler la région à un niveau où les autorités locales peuvent assurer de manière autonome la sécurité.
À l’été 2021, le président français Emmanuel Macron a annoncé que Paris modifierait le modèle de son occupation militaire dans la région du Sahel et que l’opération Barkhan dans sa forme actuelle serait achevée. Selon lui, le Barkhan sera remplacé par une alliance internationale, qui comprendra les pays de la région et d’autres partenaires.