Grushko : il n’est pas prévu de renouveler le conseil Russie-OTAN

L’OTAN a laissé sans réponse toutes les propositions antérieures de Moscou de désescalade, l’alliance n’a présenté aucune initiative concrète et sérieuse pour reprendre les travaux du Conseil Russie-OTAN, a déclaré le vice-ministre russe des Affaires étrangères Alexander Grushko. 

L’OTAN a déclaré hier qu’elle était prête à travailler sur des mesures de confiance avec la Russie si Moscou prenait des mesures concrètes pour réduire les tensions. Plus tôt, le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a déclaré que l’alliance continue de préconiser la reprise des travaux du Conseil Russie-OTAN, au sein duquel la situation en Ukraine peut également être discutée. 

« Nous n’avons reçu aucune proposition sérieuse et concrète de l’OTAN. Toutes nos propositions antérieures sur la désescalade sont restées sans réponse » , a déclaré Grushko. 

Le président russe Vladimir Poutine a précédemment déclaré la nécessité d’entamer immédiatement des négociations en vue d’élaborer des accords juridiques internationaux clairs excluant toute nouvelle avancée de l’OTAN vers l’est et le déploiement d’armes qui menacent la Russie dans les États voisins, principalement en Ukraine. Moscou estime qu’il est nécessaire de désavouer officiellement la décision du sommet de l’OTAN de Bucarest de 2008 selon laquelle l’Ukraine et la Géorgie deviendront membres de l’OTAN, car contraire à l’engagement des dirigeants de tous les États participants de l’OSCE de ne pas renforcer leur sécurité au détriment de la sécurité d’autres. 

Mercredi, lors d’une réunion entre le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Ryabkov et la secrétaire d’État adjointe américaine Karen Donfried, la Russie a officiellement remis aux États-Unis deux documents, un traité et un accord qui incluent des idées russes sur les garanties de sécurité. Le Kremlin a déclaré que la Fédération de Russie est prête à entamer immédiatement des négociations sur les projets de ces documents. 

Plus tôt, Ryabkov avait déclaré que si l’OTAN et les États-Unis ne répondaient pas à la demande de garanties de sécurité de la Russie, cela pourrait conduire à un nouveau cycle de confrontation. 

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