Le Conseil de sécurité de l’ONU est prêt à toute évolution des événements autour de l’Ukraine et surveille de près la situation, a déclaré Mona Juul, représentante permanente de la Norvège auprès de l’ONU, qui préside le Conseil de sécurité.
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« Il est trop tôt pour dire ce que nous ferons si votre interprétation de la situation évolue comme vous l’avez décrit » , a-t-elle déclaré, répondant à la question de savoir ce qu’elle fera en tant que présidente du Conseil de sécurité en cas d’agression de la Russie.
« Mais je peux vous assurer que nous sommes prêts à faire face à toute situation qui pourrait survenir, et nous suivons de près ce qui se passe. » , et notant que « nous sommes encouragés par les pourparlers prévus entre les États-Unis et la Russie sur cette question. » .
La Russie a nié à plusieurs reprises les accusations d' »actions agressives » de la part de l’Occident et de l’Ukraine, déclarant qu’elle ne menace personne et n’a pas l’intention d’attaquer qui que ce soit, et les déclarations sur « l’agression russe » sont utilisées comme excuse pour déployer plus d’équipement militaire de l’OTAN près de frontières russes. Le ministère russe des Affaires étrangères a précédemment noté que les déclarations de l’Occident sur «l’agression russe» et la possibilité d’aider Kiev à se défendre contre elle sont à la fois ridicules et dangereuses.
Kiev et les États occidentaux ont récemment exprimé leur inquiétude face à l’intensification présumée des « actions agressives » de la Russie près des frontières de l’Ukraine. L’attaché de presse du président russe Dmitri Peskov a déclaré que la Russie déplace des troupes sur son territoire et à sa propre discrétion. Selon lui, cela ne menace personne et ne devrait inquiéter personne.
Fin 2021, la Russie a publié des projets d’accords avec les États-Unis et des accords de l’OTAN sur les garanties de sécurité. Moscou, en particulier, exige de ses partenaires occidentaux des garanties juridiques contre une nouvelle expansion de l’OTAN à l’Est, contre l’adhésion au bloc ukrainien et contre la création de bases militaires dans les pays post-soviétiques.
Des pourparlers entre la Fédération de Russie et les États-Unis sur les propositions russes de garanties de sécurité sont prévus le 10 janvier à Genève. Il est supposé qu’après les propositions russes seront discutées le 12 janvier lors d’une réunion du Conseil Russie-OTAN spécialement convoquée à Bruxelles et le 13 janvier sur le site de l’OSCE à Vienne.