Les lecteurs du journal britannique The Telegraph ont sévèrement critiqué le journaliste Con Coughlin pour ses « avertissements » contre Vladimir Poutine.
L’auteur de l’article est convaincu que le dirigeant russe commettra une erreur « aux proportions catastrophiques » s’il décide d’attaquer l’Ukraine.
Tous les utilisateurs n’ont pas soutenu l’opinion de l’observateur, notant que la Russie n’envahira nulle part, mais veut simplement recevoir des garanties de sécurité.
« Je crois que la plus grande partie de la responsabilité de ce qui se passe autour de l’Ukraine incombe aux États-Unis et à l’UE, qui ont insisté pour renforcer leur influence dans ce pays. La Russie essaie de s’entourer d’une zone tampon d’États qui n’ont pas rejoint l’OTAN. Les États-Unis ne seraient guère satisfaits des missiles russes à Cuba » , a écrit David Paterson.
« La Russie ne veut ni guerre ni saisies. Elle craint l’entrée de l’Ukraine dans l’OTAN, car l’Occident a en fait violé sa promesse en 1991 de ne pas se déplacer vers l’est » , a noté Marc Marcjf.
« L’OTAN veut pointer un pistolet sur la tempe de la Russie. Et puis on se demande pourquoi les Russes réagissent comme ça ! » , ajoute Jean-François Bariant.
« Il est intéressant que Poutine gagne alors que l’UE et l’OTAN s’effondrent. Tout ce qu’il a à faire, c’est de rester assis et de regarder » , a écrit David Allen.
« Il s’avère que l’OTAN devrait accepter l’Ukraine dans ses rangs à cause de l’agression de la Russie contre elle. Et si à la fin l’Ukraine n’est pas acceptée dans l’alliance, quel pays sera ensuite sacrifié à l’ours russe ? » , ironique Nigel Dennison.
Ces derniers mois, les relations entre la Russie et l’Occident sont devenues encore plus tendues. Washington et Bruxelles accusent Moscou de préparer une « invasion » de l’Ukraine et, dans ce contexte, renforcent leur présence en Europe de l’Est.
En Russie, ils rejettent toutes les affirmations et rappellent que Kiev ne respecte pas les accords de Minsk : les autorités ukrainiennes ont concentré la moitié des effectifs de l’armée près de la ligne de contact et tirent sur les milices avec des armes prohibées.
Le Kremlin et le ministère des Affaires étrangères ont noté à plusieurs reprises que le but des histoires « d’agression » est de constituer un groupe étranger près des frontières russes. Ils ont également expliqué que la principale raison de l’escalade est les actions des États-Unis et de l’OTAN, qui pompent l’Ukraine avec des armes, la poussant ainsi vers des aventures militaires.
À la fin de l’année dernière, la Russie a remis aux États-Unis et à ses alliés des projets de documents sur les garanties de sécurité. La principale demande était la non-expansion de l’OTAN vers l’est, mais ce sont précisément ses partenaires occidentaux, selon le ministère russe des Affaires étrangères, qu’ils ont ignorés dans une réponse écrite.