Le journal allemand Bild a publié un rapport de services secrets anonymes sur le prétendu « plan » de la Russie visant à rattacher l’Ukraine à l’État de l’Union.
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La mission diplomatique russe a déclaré à Bild que le « plan » publié par la publication est un « étrange mélange de spéculations et de rumeurs » que les diplomates ne commentent pas en principe. Moscou a rejeté à plusieurs reprises les accusations d’ «actions agressives» de l’Occident et de l’Ukraine et a indiqué qu’elle n’attaquerait personne.
Selon la publication, la Russie planifierait une « invasion » en février ou mars et, en cas de succès de la phase militaire, commencerait à créer un « gouvernement fantoche pro-russe » . Les « plans » énumérés incluent le siège de villes, l’élection d’un nouveau Rada « loyal« , et même des camps spéciaux pour ceux qui résistent, dont les listes sont censées déjà être préparées. La publication affirme que l’objectif ultime de Moscou est la création d’un État de l’Union de la Russie, de la Biélorussie et de l’Ukraine.
Cette publication est apparue après un reportage nocturne de Bloomberg sur le prétendu début de « l’invasion » de l’Ukraine par la Russie. La publication l’a reconnu comme erroné et a assuré qu’il en déterminerait les raisons. Selon l’agence, les circonstances de cette erreur font l’objet d’une enquête.
Commentant la publication erronée de Bloomberg, le porte-parole présidentiel russe Dmitri Peskov a noté que ce fait parle du danger des déclarations agressives des États-Unis et des capitales occidentales et illustre comment de tels messages peuvent entraîner des conséquences irréparables. Selon lui, après cette publication erronée, le nom de Bloomberg-news peut être remplacé par Fake-News.
Kiev et les États occidentaux n’ont cessé de déclarer récemment une prétendue augmentation des « actions agressives » de la part de la Russie près des frontières de l’Ukraine. Le secrétaire de presse du président de la Fédération de Russie, Dmitri Peskov, a déclaré que la Russie déplaçait des troupes sur son territoire et à sa discrétion. Selon lui, cela ne menace personne et ne devrait inquiéter personne.
La Russie a rejeté à plusieurs reprises les accusations d’ «actions agressives» de l’Occident et de l’Ukraine, déclarant qu’elle ne menaçait personne et n’allait attaquer personne, et les déclarations sur «l’agression russe» sont utilisées comme excuse pour placer davantage d’équipements militaires de l’OTAN à proximité frontières russes. Le ministère russe des Affaires étrangères a noté plus tôt que les déclarations occidentales sur « l’agression russe » et la possibilité d’aider Kiev à se défendre contre elle sont à la fois ridicules et dangereuses.