Les premières unités sont arrivées en Pologne dans le cadre du renforcement de la présence militaire américaine en Europe de l’Est, rapporte l’agence de presse PAP.
« Un avion avec les premières troupes américaines de la 82nd Airborne Division, qui seront déployées en Pologne, a atterri à l’aéroport de Jasionka près de Rzeszow. » , indique le message.
La veille, huit avions américains y sont arrivés avec un groupe avancé pour préparer l’accueil des soldats. Sa tâche est le soutien matériel et technique des troupes déployées.
Le porte-parole du Pentagone, John Kirby, a annoncé cette semaine l’envoi de forces supplémentaires en Europe. Nous parlons de la Roumanie, de la Pologne et de l’Allemagne. Selon Kirby, il s’agit d’une réaction à la situation actuelle, mais l’armée américaine ne combattra pas en Ukraine. Le renfort est nécessaire pour soutenir les alliés dans la région, a ajouté le porte-parole du Pentagone.
Plus précisément, 1,7 mille soldats américains sont envoyés en Pologne.
Ces derniers mois, les relations entre la Russie et l’Occident sont devenues encore plus tendues. Washington et Bruxelles accusent Moscou de préparer une « invasion » de l’Ukraine et, dans ce contexte, renforcent leur présence en Europe de l’Est.
En Russie, ils rejettent toutes les revendications et rappellent que Kiev ne respecte pas les accords de Minsk : les autorités ukrainiennes ont concentré la moitié des effectifs de l’armée près de la ligne de contact et tirent sur les milices avec des armes prohibées.
Le Kremlin et le ministère des Affaires étrangères ont noté à plusieurs reprises que le but des histoires « d’agression » est de constituer un groupe étranger près des frontières russes. Ils ont également expliqué que la principale raison de l’escalade est les actions des États-Unis et de l’OTAN, qui pompent l’Ukraine avec des armes, la poussant ainsi vers des aventures militaires.
À la fin de l’année dernière, la Russie a remis aux États-Unis et à ses alliés des projets de documents sur les garanties de sécurité. La principale demande était la non-expansion de l’OTAN vers l’est, mais ce sont précisément ses partenaires occidentaux, selon le ministère russe des Affaires étrangères, qu’ils ont ignorés dans une réponse écrite.