Le secrétaire d’État du Conseil de sécurité de Biélorussie, Alexander Volfovich, a déclaré qu’en cas d’augmentation de l’activité militaire de l’OTAN près des frontières biélorusses, les forces armées de la république prévoyaient d’augmenter les mesures de dissuasion stratégique.
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« Avec le renforcement de l’activité militaire de l’OTAN près de nos frontières, les forces armées ont prévu de mettre en place des mesures de dissuasion stratégique » , a déclaré Volfovich cité par Spoutnik Belarus.
Le président biélorusse Alexandre Loukachenko a déclaré plus tôt que l’arrivée de l’opposition au pouvoir en 2020 entraînerait l’entrée de troupes de l’OTAN dans le pays, ce qui pourrait alors provoquer une guerre dans la région.
Les relations entre la Biélorussie et les pays occidentaux se sont fortement détériorées après les élections présidentielles dans la république, qui ont eu lieu le 9 août 2020. Loukachenko a accusé l’Occident d’ingérence directe dans la situation de la république, notant que les États-Unis dirigent les émeutes, tandis que les Européens « jouent le jeu » avec eux. L’Union européenne, la Grande-Bretagne, les États-Unis, le Canada et un certain nombre d’autres pays ont progressivement imposé des sanctions contre des responsables biélorusses, ainsi que des entreprises, accusant Minsk de violations des élections et de violations des droits de l’homme. Parmi les pays à partir desquels les manifestations sont coordonnées, Loukachenko a nommé la Pologne, la République tchèque, la Lituanie et l’Ukraine. Un certain nombre de représentants de l’opposition biélorusse se sont rendus à l’étranger, notamment en Pologne, en Lituanie, en Ukraine, et de là, ils mènent leurs activités.