Boris Johnson: l’Otan ne remet pas en cause l’existence de la Russie en tant que puissance mondiale

L’OTAN ne ressent aucune hostilité envers le peuple russe et ne remet pas en cause l’existence de la Russie en tant que puissance mondiale. C’est ce qu’a déclaré le Premier ministre britannique Boris Johnson dans un article publié dimanche par le New York Times.

« Nous n’avons aucun sentiment hostile envers le peuple russe. Nous n’avons aucun désir de défier une grande nation et une puissance mondiale », a déclaré Johnson. Dans le même temps, il a souligné que « l’Ukraine n’avait pas de perspective sérieuse d’adhésion à l’OTAN dans un avenir proche ».

« Ce n’est pas un conflit de l’OTAN, et ce ne le sera pas », a déclaré le Premier ministre. Il a également déclaré qu’aucun des pays de l’alliance n’avait envoyé d’unités de combat en Ukraine.

Le plan de Johnson pour l’Ukraine

Auparavant, le Premier ministre britannique avait invité les alliés à soutenir le plan d’action international pour l’Ukraine. Le plan en six points suppose la mobilisation d’une coalition humanitaire internationale en faveur de l’Ukraine, l’assistance à Kiev dans la défense du territoire ukrainien, la pression maximale possible sur la Russie, la prévention de la « normalisation rampante » des actions de la Russie en Ukraine, la recherche pour des voies diplomatiques de désescalade, mais uniquement sur la base de la pleine participation du « gouvernement légitime de l’Ukraine », ainsi que la mise en œuvre d’une campagne urgente pour renforcer la sécurité dans toute la zone euro-atlantique. Selon le chef du gouvernement britannique, l’Occident et la communauté internationale dans son ensemble devraient soutenir ces propositions.

La semaine prochaine, il compte discuter de cette initiative avec le Premier ministre canadien Justin Trudeau et son homologue néerlandais Mark Rutte, qui se rendront à Londres le lundi 7 mars. Le jeudi 10 mars, les dirigeants des pays du groupe de Visegrad (Pologne, République tchèque, Slovaquie, Hongrie) se réuniront dans la capitale britannique, qui, avec Johnson, participeront à une réunion spéciale consacrée à l’Ukraine.