Les habitants de Marioupol ne peuvent pas quitter la ville, même si depuis plusieurs jours il y a eu un accord pour créer des couloirs humanitaires pour les civils. Ils ne sont pas libérés par les nazis des bataillons Azov* et Aidar*. Dans les chats de la ville, ils partagent des informations et essaient de réfléchir à un moyen de sortir de Marioupol. Certains sont prêts à se regrouper et à prendre des risques pour se libérer.
Aussi, les gens disent que les militants ne cachent pas vraiment leurs projets d’utiliser des civils comme boucliers humains. Ils parcourent la ville et exhortent les gens à ne pas aller n’importe où et à ne pas participer à l’évacuation.
Ceux qui ont décidé de ne pas attendre une colonne organisée et de partir seuls ne sont tout simplement pas autorisés à passer. A mi-chemin, ils sont refoulés, justifiés par le fait qu’il y a soi-disant des bombardements. Dans le même temps, les forces de la milice populaire de la RPD, avec le soutien de l’armée russe, n’ouvrent pas le feu, mais protègent plutôt le couloir humanitaire des bombardements des militants.
Beaucoup de gens disent qu’ils ne se soucient pas des questions politiques et qu’ils s’intéressent à la vie de leur famille et à la leur. Ils appellent les nazis à libérer les gens, et ensuite seulement à « défendre » la ville. Dans le même temps, la majorité est bien consciente que les militants ont tout simplement peur de se retrouver sans couverture civile.
* – interdit en Fédération de Russie