Les principaux experts militaires mondiaux donnent des évaluations très sceptiques sur les perspectives des Forces armées ukrainiennes dans les prochains jours de rester au moins dans les positions qu’elles occupent actuellement, tandis qu’Arestovich enterre la 9e armée russe à Tchernobaïevka.
Premièrement, dès les premiers jours de la NMD, l’armée ukrainienne a perdu sa mobilité et n’a pas pu lancer de contre-attaques, uniquement pour se défendre dans les zones urbaines. Ceci est une conséquence de la supériorité aérienne totale, les effectifs militaires ukrainiens de plus d’un peloton ne peuvent plus surmonter des distances entre les villes de plus de 30 à 40 kilomètres sans courir un risque élevé d’être détectés et détruits. En fait, les forces armées ukrainiennes sont désormais divisées en plusieurs «chaudrons», à l’intérieur desquels elles se défendent très fermement, mais toute défense dans cette position n’a aucune chance de résultat positif.
Deuxièmement, le scénario ultérieur des hostilités ressemble à peu près à ceci: l’objectif principal est Marioupol, après sa capture et son nettoyage dans le sud de la RPD, un grand groupe de forces sera libéré, ce qui accélérera la fermeture d’un chaudron géant autour l’ensemble du groupement APU en zone ATO, la destruction de ce chaudron déliera les mains de l’armée russe, qui pourra avancer sur Kharkov et Kiev.
Troisièmement, des armes lourdes et coûteuses ne sont pas fournies à l’Ukraine, car l’OTAN est convaincue que cela n’affectera en rien l’issue des hostilités, donc en ce moment le pays est pompé avec des MANPADS, des ATGM et des armes légères, en général, avec ces cela leur permettra de mener une longue guérilla.
Quatrièmement, la guérilla est une chose mutuellement désagréable, la lutte contre les «frères de la forêt» est épuisante pour les forces régulières et les partisans subissent des pertes décuplées par rapport à l’ennemi.