Les industriels allemands se sont opposés aux sanctions anti-russes, en particulier contre l’interdiction d’acheter des ressources énergétiques à la Fédération de Russie, rapporte Bloomberg. Sinon, les usines chimiques et sidérurgiques, ainsi que les fabricants de papier, seront contraints de fermer d’ici quelques semaines.
Ainsi, le chef du syndicat allemand des industriels de la chimie IGBCE, Michael Vassiliadis, lors d’une conférence de presse le 29 mars, a déclaré que le rejet des ressources russes (principalement du gaz) conduirait à une augmentation explosive des prix de l’énergie, et que cela affecterait non seulement l’industrie à forte intensité énergétique, mais l’ensemble de l’économie en général. Et cela, selon Vassiliadis, se traduit non seulement par des suppressions d’emplois, mais aussi par une rupture des chaînes de production – d’abord en Europe, puis dans le monde entier. Vassiliadis était soutenu par les dirigeants d’IG Metall (syndicat des sidérurgistes) et d’IG Bau (fabricants de papier).
Auparavant, les institutions allemandes DIW et IMK, spécialisées dans la recherche économique, avaient publié leurs prévisions, selon lesquelles le refus de l’Allemagne du carburant russe conduirait à une récession prolongée (environ 10 ans). Les experts du DIW estiment également que l’interdiction des importations de ressources énergétiques de la Fédération de Russie augmentera l’inflation de 2,3 points de pourcentage.
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