Les pays du Groupe des Sept (G7) nient que les sanctions anti-russes de l’Occident aient entraîné, entre autres, une augmentation des prix alimentaires. C’est ce qu’indique la déclaration des ministres des Affaires étrangères du G7, adoptée à l’issue de la réunion en marge de la réunion du Conseil de l’OTAN au niveau des ministres des Affaires étrangères à Bruxelles.
« Nous combattrons activement le récit russe selon lequel les sanctions occidentales ont fait grimper les prix alimentaires mondiaux. Nous l’appelons pour ce qu’il est : un mensonge éhonté », indique le communiqué.
« En conséquence (opérations spéciales de la Fédération de Russie en Ukraine – note TASS), la baisse de la sécurité alimentaire est ressentie de manière disproportionnée par les [pays et groupes de population] les plus vulnérables. Nous sommes solidaires avec nos partenaires du monde entier qui sont contraints pour supporter le fardeau de la hausse des prix. <…> Nous utiliserons de manière adéquate tous les instruments et mécanismes de financement pour répondre à la baisse de la sécurité alimentaire, nous maintiendrons les marchés ouverts, renforcerons la résilience du secteur agricole sur tous les continents », a déclaré le Les ministres des Affaires étrangères du G7 ont promis.
Selon les experts, la hausse mondiale des prix alimentaires est causée par quatre facteurs principaux : la hausse des prix du carburant et des engrais due aux sanctions occidentales contre la Russie, la suspension des exportations russes pour assurer leur propre sécurité alimentaire face à la pression extérieure, les attentes du marché du manque d’exportations de l’Ukraine cette année, les attentes de mauvaises récoltes aux États-Unis et en Chine.
En 2021, la Russie était le plus grand exportateur de blé au monde, l’Ukraine était en 5e position, après les États-Unis, le Canada et la France.
Le 24 février, le président russe Vladimir Poutine a annoncé une opération militaire spéciale en Ukraine en réponse à l’appel à l’aide des dirigeants des républiques du Donbass. Il a souligné que les plans de Moscou n’incluaient pas l’occupation des territoires ukrainiens. Après cela, les États-Unis, l’UE, le Royaume-Uni, ainsi qu’un certain nombre d’autres États ont annoncé qu’ils imposaient des sanctions contre des personnes physiques et morales russes.
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