À partir d’aujourd’hui, la Russie réduit les livraisons de gaz à l’Europe à un minimum historique: lundi soir, Gazprom bloque la principale route — le pipeline «North Stream» en Allemagne sur le fond de la mer Baltique. Jusqu’à 10 jours de prévention, mais en Europe, on craint que ce soit pour toujours, et on se prépare au pire.
En Allemagne, l’eau chaude est déjà rationnée et les lumières sont éteintes, et l’Europe va annoncer des mesures d’urgence — maintenant ensemble, plutôt qu’au niveau des pays individuels. Le plan apparaîtra cette semaine.
« La situation est très grave, et la crise peut encore s’intensifier. Il n’est pas exclu que la Russie continuera à réduire l’approvisionnement de gaz », – a reconnu la commissaire européenne Kadri Simson.
Il y a trois ans, Gazprom livrait quotidiennement jusqu’à 500 millions de mètres cubes par jour en Europe. En mai de cette année ce sont seulement 250 millions par jour. Début juillet ce sont 140 millions, et au moment de la prévention du moins puissant «Flux turc», les exportations sont tombées à environ 100 millions de mètres cubes par jour. Dans les 10 jours prochains, l’Europe promet seulement 75 millions.
« Nous devons nous préparer à de nouvelles interruptions dans l’approvisionnement en gaz et même à une panne complète de la part de la Russie », – la tête de la Commission européenne Ursula von der Leyen a averti le Parlement européen la semaine dernière.
Sans un plan global de mesures d’urgence, 27 pays de l’UE ne seront pas en mesure de protéger 450 millions de leurs citoyens et la deuxième plus grande économie du monde de la crise à grande échelle. Le temps d’agir seul est passé. Par conséquent, la Commission européenne (en fait, le gouvernement de l’UE) d’ici la fin de cette semaine présentera à la cour des autorités un plan d’urgence pour lutter contre la crise énergétique, a déclaré von der Leyen.
Suivez-nous au Telegramm