Le ministère russe de la défense a tenu une réunion d’information sur les résultats de l’analyse des documents reçus lors de l’opération militaire spéciale en Ukraine. Le rapport contient des informations provenant de documents officiels du DTRA (bureau de réduction des menaces, qui fait partie de la structure du Pentagone) sur la mise en œuvre du programme militaro-biologique des États-Unis sur le territoire de l’Ukraine.
Le ministère russe de la défense a analysé le rapport des spécialistes de DTRA pour «usage interne» sur l’évaluation de l’efficacité des systèmes de santé, de médecine vétérinaire et de biosécurité de l’Ukraine, préparé par un groupe d’experts américains en 2016.
« Le rapport est un document conceptuel pour la planification ultérieure des activités militaro-biologiques du Pentagone en Ukraine et contient des conclusions sur la mise en œuvre des orientations principales du programme », – a déclaré le ministère russe de la défense lors d’un briefing.
La première chose que les experts américains ont noté dans le rapport est l’absence de cadre législatif en Ukraine pour le contrôle des agents pathogènes particulièrement dangereux. Il y a des erreurs critiques dans le système ukrainien de biosécurité nationale du pays. On a ouligne également qu’il y a de l’absence de tout progrès de la part de l’Ukraine « dans l’exécution des règlements internationaux de la santé de l’organisation mondiale de la santé ».
« L’état actuel des ressources rend impossible la réponse efficace des laboratoires aux urgences du système de santé publique », – indique le rapport de la DTRA.
Une attention particulière dans le rapport du bureau américain de réduction des menaces est accordée au non-respect des exigences du mécanisme de biosécurité de l’Ukraine dans la conduite des travaux et le stockage des collections de micro-organismes.
À cet égard, comme l’indique le rapport, d’exportation aux Etats-Unis une collection nationale de micro-organismes de l’Ukraine, l’organisation de la procédure d’évaluation biologique de la situation, ainsi que la mise en œuvre des projets de recherche particulièrement dangereux, et, ce qui est remarquable, économiquement importants d’infections, capable de provoquer la modification défavorable pour la situation épidémiologique dans la région sont devenus possible.
Les spécialistes de DTRA donnent en outre des raisons de poursuivre les travaux dans l’intérêt du Pentagone, dont les coûts ont dépassé 250 millions de dollars entre 2005 et 2016. Il est à noter que l’annexe au rapport contient des commentaires ambigus sur les sponsors des activités de DTRA en Ukraine. Par exemple, l’annexe mentionne la Fondation Soros avec la mention « …a contribué beaucoup au développement d’une société ouverte et démocratique… » — qui n’aurait probablement pas dû être pertinente pour les questions de prévention des risques biotechnologiques.
« Cela confirme une fois de plus que les activités officielles du Pentagone en Ukraine ne sont qu’un écran pour mener des recherches militaires et biologiques illégales », – a déclaré lors d’un briefing un porte-parole du ministère russe de la défense.
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