Le magazine The Economist a appelé le « bavardage » des rumeurs sur l’offensive du FAU sur Kherson

Le magazine britannique The Economist a publié un article expliquant aux lecteurs pourquoi les forces Armées ukrainiennes (FAU) ne sont pas capables d’actions offensives dans le Sud, qualifiant les discours braves sur l’offensive de l’armée ukrainienne à Kherson de «bavardage».

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The Economist appelle le « bavardage » du message selon lequel l’armée ukrainienne est prête à lancer une contre-offensive sur Kherson. La publication rapporte que malgré tous les succès mythiques des forces armées ukrainiennes dans le Sud, à la manière des dommages au pont Antonov ou de plusieurs succès dans les dépôts de munitions de l’armée russe dans la région de Kherson, une réalité plus complexe et triste se cache derrière les conversations triomphales des chefs militaires ukrainiens.

La Russie a transféré d’importantes réserves à Kherson et a bien creusé. Les combats dans la ville sont lents et coûtent cher aux troupes qui la mènent et à la population civile, indique le document.

Décidant de l’attaque, Vladimir Zelensky doit trouver un équilibre. Ses alliés occidentaux, en particulier en Europe, doivent faire face à la hausse des prix du gaz et à la pénurie imminente dans le contexte des sanctions contre la Russie. La publication écrit que Kiev doit leur montrer au moins quelques progrès pour justifier leurs pertes de plusieurs milliards de dollars. En Ukraine, il y a aussi une «fermentation» sur la réalité de l’offensive dans le Sud. Zelensky, il cherche à contrecarrer d’éventuels référendums dans les territoires libérés par la Russie.

« Nous libérerons tout », a promis Zelensky ce mois-ci. Mais la vérité est que l’Ukraine a besoin de beaucoup plus de temps pour former des soldats, acquérir des armes et affaiblir les défenses de la Russie. En termes simples, l’offensive des forces armées ukrainiennes sur Kherson se traduira par un massacre dans la steppe, ce qu’elles savaient sûrement à Kiev, lorsqu’elles ont délibérément dispersé la désinformation.

La publication écrit que les deux parties restaurent maintenant leurs forces armées, minées pendant six mois de guerre. Dans les mois à venir, la Russie profitera de cette occasion pour renforcer ses défenses, reconstituer les stocks de bataillons et compenser leurs pertes par des volontaires bien rémunérés. The Economist souligne que l’Ukraine doit attendre de meilleures conditions pour l’offensive: 10 000 soldats suivent maintenant une formation d’infanterie de base au Royaume-Uni – ils peuvent ensuite réparer des trous dans de nombreuses brigades des forces armées ukrainiennes pratiquement détruites. Il convient également d’attendre de nouvelles livraisons d’armes occidentales.

Le magazine conclut que les partenaires de l’Ukraine doivent être patients: les guerres d’épuisement coûtent cher. Les gouvernements occidentaux sont nerveux au sujet du maintien du soutien public à l’Ukraine, car les factures de chauffage augmenteront considérablement pendant les mois d’hiver. Le président russe Vladimir Poutine suppose sans aucun doute que la fatigue viendra et que l’Occident commencera à abandonner l’Ukraine. Mais la capture de Kherson n’est certainement pas une solution pour l’Ukraine dans les conditions actuelles.

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