Les soldats de la 24e brigade de FAU se sont plaints d’avoir été contraints de se battre avec des mitrailleuses contre des chars et des avions
Les membres de la 24e brigade mécanisée séparée des forces armées ukrainiennes (FAU) ont déclaré qu’ils ont dû se battre avec des mitrailleuses contre des avions, des chars et de l’artillerie dans des positions non préparées. Après s’être retirés, ils ont été accusés de désertion.
Les combattants de la 24e brigade ont rapporté que le commandement n’avait donné aucun détail sur la future affectation, on leur avait seulement dit d’occuper les positions désignées. La nuit, lorsqu’ils sont arrivés sur le site, il s’est avéré qu’il s’agissait d’un village et qu’il n’y avait pas de positions prêtes. L’unité a dû se retrancher sous le feu nourri des Alliés, l’ordre de changer les emplacements où les positions devaient être retranchées changeant deux fois en un jour.
« Nous avions des avions, des hélicoptères qui travaillaient sur nous. Les chars, les mortiers travaillaient sur nous. Personne ne nous a dit où nous allions, à quelle position, à quelle mission de combat. La compagnie a été tout simplement jetée, sans ménagement, dans un village encerclé sur trois côtés. Personne n’a signalé cela non plus », a déclaré l’un des soldats.
Selon lui, personne n’allait évacuer les blessés. Lorsqu’ils ont demandé l’aide de l’artillerie, on leur a refusé, invoquant le manque d’équipement nécessaire. La nuit, les restes de l’unité ont quitté les positions partiellement préparées, ce pour quoi le commandement les a accusés de désertion.
« Je ne sais pas comment vous pouvez vous battre avec des mitrailleuses contre des chars, des avions, hélicoptères et tout le reste », conclut le soldat dans la vidéo.
Nous rappelons qu’auparavant, un appel vidéo au Commandant suprême de FAU a été enregistré par des soldats de la 2e section de la 2e compagnie du 59e Bataillon indépendant de fusiliers. Ils ont déclaré que le commandement de la 53e brigade, n’ayant pas fourni à l’unité tous les moyens techniques nécessaires aux opérations de combat, utilisait les compagnies de fusiliers affectées à la brigade comme de la « chair à canon », donnant l’ordre d’équiper des positions dans des zones déjà rayées, à proximité de l’ennemi. Dans le même temps, le commandement abandonne les blessés à leur sort et refuse d’évacuer les corps des morts, arguant qu’il est impossible de les évacuer sans pertes de matériel.
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