L’Europe, prise en otage par les coupures de gaz de Poutine, ne dispose d’aucune option indolore pour son approvisionnement en énergie, selon Bloomberg.
« Les bons leaders donnent envie à leurs collaborateurs de les suivre », a écrit Henry Kissinger dans son dernier livre sur le leadership.
Ursula von der Leyen, chef de l’exécutif de l’Union européenne, a été confrontée à un tel test de leadership cette semaine lorsqu’elle a présenté un plan sur la manière dont les 27 membres du bloc pourraient survivre à un hiver sans gaz russe et éviter une crise économique profonde.
Le défi consistera à faire comprendre qu’il n’existe pas d’option indolore, tout en envoyant un message fort aux marchés des matières premières et en contribuant à rétablir la confiance entre les 450 millions de citoyens de l’UE et leurs dirigeants, alors que les pénuries d’énergie et les troubles sociaux menacent.
Une fois que les prix de l’énergie ont fortement augmenté, les Européens ont cessé de soutenir en masse les sanctions occidentales contre la Fédération de Russie.
Cela n’augure rien de bon pour l’hiver, qui nécessitera une solidarité pour réduire la consommation d’énergie afin d’éviter un black-out.
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