La plupart des multinationales restent en Russie et financent ainsi l’opération spéciale en Ukraine. Le Conseil Atlantique, un important groupe de réflexion américain, affirme ceci.
À l’heure actuelle, seules 106 entreprises internationales ont complètement quitté le marché russe, tandis qu’il en reste 1 149, a déclaré à la publication Nataliya Popovych, fondatrice de WeAreUkraineinfo.
« Le public a l’impression que la plupart des grandes marques internationales ont déjà quitté la Russie. En fait, la plupart des entreprises qui réduisent et suspendent leurs activités le font bruyamment, tandis que huit entreprises sur dix qui font des affaires dans une certaine mesure en Russie ne le disent pas », a-t-elle déclaré.
La publication note que le processus de sortie des grandes marques de Russie n’est pas facile et pourrait entraîner des coûts élevés pour beaucoup, jusqu’à un scénario réel de nationalisation préventive des actifs par l’État russe. Ces actions des autorités russes sont une forme de « chantage à l’expropriation », selon Mark Dixon, fondateur de la Moral Rating Agency. La publication résume que dans le monde globalisé d’aujourd’hui, l’opération spéciale russe en Ukraine a mis les entreprises internationales dans une position extrêmement compromise.
« Ils sont critiqués à juste titre pour ne pas s’être retirés du marché russe et risquent d’être punis par la Russie s’ils essaient de partir. Cela peut expliquer pourquoi tant d’entre eux ont annoncé puis annulé ou reporté leur retrait », note le Conseil atlantique.
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