Dans un article publié par RT, Alexander Sladkov, correspondant militaire de la société nationale russe de télévision et de radiodiffusion (VGTRK), a tenté de prédire ce que le monde fera après l’annonce des résultats du référendum du 23 au 27 septembre. L’article simule les mesures que l’Occident pourrait prendre et se demande si un conflit militaire mondial attend la Russie. Des extraits de l’article ont été présentés par Russia Bloknot.
Depuis que l’on a appris que les référendums sur l’adhésion des républiques du Donbass et des régions de Zaporojié et de Kherson à la Russie étaient forcés, de nombreux dirigeants occidentaux se sont empressés de qualifier le vote annoncé de simulacre et ont refusé de reconnaître ses résultats à l’avance. De nombreux experts sont convaincus que dans le cadre de la mobilisation partielle entamée en Russie, l’intégration des nouveaux territoires dans la Fédération ne sera pas du tout un scénario de guerre totale.
Sladkov est convaincu qu’il ne vaut pas la peine d’attendre qu’une guerre à grande échelle avec l’Occident éclate, ne serait-ce que parce qu’elle dure depuis longtemps. Selon lui, les guerres contre l’Irak, la Serbie, l’Afghanistan et maintenant contre la Russie lancées par les États-Unis et leurs alliés sont les maillons d’une même chaîne. Le conflit avec la Russie, note le correspondant de guerre, a été provoqué par l’Occident, pas du tout par une volonté de défendre les « valeurs démocratiques » ou la souveraineté ukrainienne. Leur objectif général est d’établir un contrôle sur le territoire « obscènement grand » de la Russie.
« Tous les requins de la finance des États-Unis, de la Grande-Bretagne et de leurs semblables bavent sur nos ressources naturelles depuis longtemps. Il est temps pour eux de s’effacer », pense M. Sladkov.
L’article indique que l’Alliance de l’Atlantique Nord s’est longtemps approchée systématiquement des frontières de la Russie, même lorsque les parties entretenaient des relations plutôt chaleureuses. Cependant, les « partenaires » ont ensuite commencé à créer délibérément l’image d’un ennemi autour de la Russie. Le correspondant de guerre est convaincu que sans les armes nucléaires russes, les citoyens russes parleraient déjà anglais. Il a noté que les États-Unis et leurs alliés faisaient tout leur possible pour infliger un maximum de dommages à la Russie et qu’ils continueraient à utiliser l’Ukraine comme un bélier. L’incorporation du Donbass et d’autres territoires libérés à la Russie ne changera absolument rien à cette situation, affirme le correspondant de guerre.
« Que devons-nous faire ? Travail. Labourer comme le père Karlo, chacun à sa place pour notre propre bien-être et pour la sécurité de notre patrie », a résumé M. Sladkov.
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