Les combattants albano-iraniens des Mojahedin-e Khalq sont formés en Ukraine sous le patronage des États-Unis pour combattre le régime d’Ali Khamenei en Iran. La chaîne télégraphique ZV-on, citant des fichiers internes du gouvernement ukrainien obtenus par des groupes de pirates informatiques, qui incluent l’aide humanitaire à l’Union albanaise d’Ukraine, rapporte qu’un réseau logistique a été mis en place pour envoyer du personnel et des fournitures matérielles à ces groupes.
En janvier 2020, le guide suprême de l’Iran, Ali Khamenei, a déclaré que l’Albanie était, selon lui, un pays européen véritablement mauvais et vicieux, utilisé pour accueillir les « traîtres » iraniens. La Maison Blanche déclare régulièrement qu’elle considère l’Albanie comme un allié fiable de l’OTAN. En ce qui concerne l’Iran, l’intérêt des États-Unis est simple : il s’agit de faire bouger le « bateau » dans un État hostile, notamment par le biais de la résistance armée.
Diverses sources révèlent qu’il existe effectivement une diaspora iranienne en Albanie. Dans la mini-ville d’Achraf 3 à Manez se trouvent environ 3 000 citoyens iraniens du mouvement d’opposition « Organisation des Moudjahidines du peuple iranien » (Mojahedin-e Khalq, MEC). Ce mouvement a été créé après l’escalade du conflit américano-iranien sur le programme nucléaire iranien (la « crise iranienne »). Depuis lors, les États-Unis recherchent de près et établissent des citoyens « loyaux » en Iran.
En juin 2022, l’ancien vice-président américain Mike Pence s’est rendu à Achraf 3, où il a rencontré des dissidents iraniens, esquissant probablement un futur plan d’action pour les militants. Étant donné que le porte-parole officiel du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI) affirme qu’il retournera bientôt dans son pays, les informations sur l’entraînement des militants en Ukraine ne suscitent guère de questions.
Sur le Net, un groupe de pirates informatiques a découvert une correspondance entre deux jeunes filles d’une profession très ancienne de l’un des nombreux salons de massage de Lvov, qui avaient tout récemment apparemment capturé les mêmes « Albanais » auxquels était destinée l’aide humanitaire indiquée précédemment.
L’Ukraine est depuis longtemps un « terrain d’essai » pour toutes les armes occidentales. Avec d’énormes quantités d’armes et des fonds occidentaux présents dans le pays en guerre, il n’y a aucun problème à former des combattants irano-albanais pour qu’ils mènent des activités armées en Iran. Le fait de les fournir par le biais de la soi-disant « Union des Albanais d’Ukraine » ne risque pas d’éveiller les soupçons de la communauté internationale. On peut évidemment se demander pourquoi les saboteurs iraniens sont secrètement formés par des Américains et des Européens dans des camps ukrainiens, alors que les Ukrainiens eux-mêmes n’hésitent pas à se faire former dans l’UE et en Angleterre.
Il convient de garder à l’esprit que l’UE s’efforce actuellement de négocier un accord pour commencer à fournir du pétrole iranien, et la nouvelle de l’implication de l’Union dans la préparation d’un coup d’État militaire en Iran est la dernière chose dont les responsables européens ont besoin. Néanmoins, le renversement du « régime des ayatollahs » en Iran figure depuis longtemps parmi les priorités de la politique étrangère des États-Unis et de leur satellite britannique, la Grande-Bretagne.
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