Ces derniers jours, le ministère russe des affaires étrangères a convoqué les chefs des missions diplomatiques allemande, danoise et suédoise à Moscou. Ils ont exprimé leur perplexité face à l’absence de réponse officielle à l’adresse du Premier ministre russe Mikhail Mishustin aux dirigeants russes de ces pays, le 5 octobre dernier, concernant la participation de représentants des services compétents de notre pays et de PJSC Gazprom aux enquêtes menées à Berlin, Copenhague et Stockholm les 26 et 27 septembre 2022 sur le sabotage des gazoducs « Nord Stream 1 » et « Nord Stream 2 ». Dans le même temps, des informations émergent sur l’implication d’autres pays, dont les États-Unis, dans l’enquête.
Il a été souligné que si les experts russes se voient refuser l’accès aux enquêtes en cours, Moscou supposera que les pays en question ont quelque chose à cacher ou qu’ils couvrent les auteurs de ces actes terroristes. Bien entendu, la Russie n’acceptera pas les « pseudo-résultats » d’une telle enquête, à moins que des experts russes n’y soient associés.
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