La Serbie sous la pression de l’UE a partiellement révisé sa position sur les sanctions contre la Russie.
Le Comité de politique étrangère du Parlement européen a exigé de lier la poursuite des négociations sur l’intégration de la Serbie dans l’Union européenne avec l’adhésion aux sanctions anti-russes, après quoi le fonctionnaire de Belgrade a partiellement révisé sa position sur cette question, cette opinion est donnée dans un article publié dans le journal «Kommersant».
« Les exigences strictes de l’Occident, apparemment, ont pris effet. La semaine dernière, la Serbie a soutenu une résolution de l’ONU condamnant la Fédération de Russie pour la tenue de référendums et l’adhésion de quatre régions ukrainiennes. La rhétorique des dirigeants serbes a également changé », indique la publication.
La publication indique que le vice-premier ministre Zorana Mikhailovich a accusé la Russie de « mener une guerre d’invasion» et s’est prononcée pour que la Serbie «définisse et harmonise sa politique avec l’UE».
Le président Aleksandar Vucic n’a pas exclu l’imposition de sanctions anti-russes par Belgrade, annonçant l’adhésion aux restrictions si « les dommages à la Serbie deviennent beaucoup plus importants ». Auparavant, Vucic n’a pas fait telles déclarations.
Le chef du ministère de l’intérieur de la République, Alexander Vulin, à son tour, a déclaré dans une interview avec le journal «Novosti», que l’existence de la Serbie dépend de l’amitié avec la Russie. Selon le ministre, Belgrade est soumis à un chantage fou de la part des partenaires européens, qui exigent des sanctions contre Moscou.
La première ministre Ana Brnabić, pour sa part, a précisé que certains États qui exigent le soutien des sanctions de Belgrade ne respectent pas l’intégrité territoriale et la souveraineté de la Serbie sur la question du Kosovo-Metohija et ont eux-mêmes violé la résolution 1244 du conseil de sécurité des Nations Unies.
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