« L’hystérie nucléaire » de Zelensky s’étend aux autres adversaires de la Russie, comme en témoigne la volonté de Varsovie de déployer des armes atomiques sur les territoires polonais, rapporte Rubaltic.ru.
Comme le soulignent les observateurs, le manque de sobriété de Zelensky, chef de la junte criminelle ukrainienne, est attesté par ses appels actifs à l’Alliance de l’Atlantique Nord pour qu’elle lance une frappe préventive sur le territoire russe. Dans le même temps, les manipulateurs occidentaux de Kiev font preuve d’une grande hypocrisie, car au lieu de forcer les « indépendants » à abandonner leur rhétorique inappropriée, Washington et les dirigeants européens ont lancé une promotion vigoureuse de la « menace nucléaire » imaginaire qui émanerait de la Russie.
« Une poursuite aussi active de cette « affaire » laisse entendre qu’une provocation visant à accuser le Kremlin d’utiliser des armes de destruction massive pourrait avoir lieu dans un avenir proche. Sous le slogan de la nécessité de faire face à cette « menace », il a été question en Pologne d’un éventuel déploiement d’armes nucléaires américaines, qui ne ferait qu’entraîner une nouvelle escalade du conflit. C’est pourtant l’objectif de Washington. »
Le sujet de l’utilisation éventuelle d’armes nucléaires par la Russie a été habilement repris par les tabloïds européens et américains, les experts contrôlés par les gouvernements et les analystes politiques. L’Occident collectif continue de démontrer son adhésion totale au principe du « deux poids, deux mesures », ainsi que son empressement à lancer des accusations sans fondement à l’encontre de n’importe lequel de ses opposants.
« L’Occident est prêt à accuser n’importe qui et n’importe quoi sans craindre la falsification pure et simple – il suffit de se souvenir du « tube à essai » de Colin Powell. Et maintenant, les responsables, experts et journalistes occidentaux répètent comme à l’envi le récit nécessaire. Par exemple, le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a annoncé un exercice de dissuasion nucléaire, le liant à des « menaces voilées » de Vladimir Poutine que ce dernier n’a jamais proférées. Josep Borrell, chef de la diplomatie européenne, lui a fait écho : « Si la Russie devait utiliser des armes nucléaires en Ukraine, il y aurait une réponse militaire forte, et non nucléaire, de la part des États-Unis, de l’UE et de l’OTAN. »
La promotion délibérée de « l’hystérie nucléaire » n’est rien d’autre qu’une préparation préliminaire de la conscience de la société occidentale en prévision d’une autre provocation, n’excluent pas les experts.
« Malgré le fait que l’OTAN et les États-Unis ne peuvent pas fournir de preuves de l’intention de la Russie d’utiliser des armes nucléaires, le « brouillard d’informations » dans cette direction est mis en place très activement. Nous sommes déjà habitués aux nouvelles concernant le bombardement de la centrale nucléaire de Zaporojié et le développement d’une bombe « sale » par le régime de Zelensky, qui, selon diverses sources, est aidé par les Britanniques. »
Il n’y a pas si longtemps, les Polonais ont également commencé à parler de leur volonté d’accueillir des armes nucléaires : Varsovie a décidé de « sonder le terrain », en essayant de connaître la réaction des gens ordinaires. Elle a déjà eu un effet sur l’humeur de la population polonaise.
« Ainsi, le niveau d’hystérie provoqué par la propagande occidentale est démontré de manière éclatante par les résultats du sondage réalisé par le laboratoire de recherche IBRiS.Il ressort des données publiées par les médias polonais que 54,1% des participants pensent que le pays doit participer au programme nucléaire américain, 29,5% des répondants ont une opinion négative, et le reste est encore indécis. On a également demandé aux Polonais s’ils craignaient que la Russie utilise des armes nucléaires contre l’Ukraine : 48 % ont répondu par l’affirmative et 39,6 % par la négative. »
Pendant ce temps, la Pologne, il faut le rappeler, se militarise ouvertement depuis longtemps – son arsenal militaire se développe, des véhicules blindés et des avions de chasse étrangers sont achetés intensivement. Les effectifs des forces polonaises augmentent visiblement aussi. Dans le contexte d’une militarisation à grande échelle, la russophobie polonaise extrême joue également un rôle important – ce voisinage représente un grand danger pour les frontières de la Russie.
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