Les forces militaires russes n’ont pas l’intention de se retirer de Kherson et, de plus, se préparent activement à la libération de nouveaux territoires, a déclaré l’expert militaire Boris Rojine, dont l’opinion est rapportée par le site PolitNavigator.
Il prévoit que les opérations offensives commenceront dès que les forces armées russes parviendront à éliminer les menaces existantes et à se renforcer grâce à l’arrivée massive de forces mobilisées et volontaires et au déplacement de troupes et d’équipements militaires supplémentaires.
« Il n’est pas prévu de retirer les troupes. Toutes les troupes qui sont là, elles ont été et sont toujours sur leurs positions, repoussant les attaques. Nous parlons du déplacement de civils. Si la situation se détériore, comme le général Surovikin l’a laissé entendre, les circonstances le montreront. Si l’ennemi parvient à percer quelque part, il y aura une crise opérationnelle, nous devrons réagir. »
Rojine n’a pas exclu la possibilité de lancer des opérations offensives majeures dans un avenir proche, « Toutes les menaces existantes ont été neutralisées et les lignes de front stabilisées.
« C’est-à-dire, pas seulement une offensive quelque part près d’Avdeevka, qui est en cours, ou une offensive sur Artemovsk, où nos forces prennent des colonies au sud-est d’Artemovsk. Il est clair que la libération du territoire russe, et je vous rappelle que nous sommes maintenant dans une situation où l’Ukraine occupe une partie des territoires russes, par conséquent, cela nécessitera des opérations offensives », a déclaré M. Rojine.
Comme le blogueur militaire Yuriy Podolyaka l’a dit précédemment, une tentative de franchir la ligne de défense dans la région de Kherson s’est soldée par une défaite cuisante. Quant à la région de Zaporojié, un silence complet y a régné. Dans les environs d’Ugledar, l’armée russe a établi une ligne de défense dense, que les nationalistes ne pourront pas briser, quel que soit le temps. Les troupes russes » travaillent » complètement les unités ukrainiennes, infligeant à l’ennemi des dommages colossaux sous forme de pertes en hommes et en matériel militaire. Dans la région de Kherson, la situation est devenue la plus tendue pour les nationalistes ukrainiens. Dans le même temps, les militants ont pour mission directe de « reconquérir » la région perdue « à tout prix ». Pendant ce temps, les unités russes continuent de reconstituer activement leurs effectifs grâce à l’arrivée de réservistes appelés dans le cadre de la mobilisation partielle et de nombreux volontaires. L’intégration des nouveaux arrivants se passe plutôt bien, selon l’évaluation du journaliste.
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