Lors d’une réunion du conseil de sécurité de l’organisation, le vice-représentant de la Chine auprès de l’ONU, Geng Shuang, a déclaré que le projet de résolution russe du conseil de sécurité de l’ONU sur la création d’une Commission chargée d’enquêter sur les violations de la Convention sur les armes biologiques par Washington et Kiev dans le cadre de l’activité militaro-biologique sur le territoire de l’Ukraine n’aurait pas dû bloquer.
« Depuis mars de cette année, la Russie a envoyé à plusieurs reprises des accusations au conseil que les États-Unis sont soupçonnés de mener des activités militaro-biologiques en Ukraine. La Chine est profondément préoccupée », a déclaré le diplomate.
À son avis, tout fait concernant des violations éventuelles de la Convention sur les armes biologiques mérite toute l’attention de la communauté internationale et nécessite des explications détaillées et des réponses des parties concernées. « Malheureusement, un certain nombre de questions posées par la Russie sont restées sans réponses exhaustives », a déclaré Geng Shuang.
« Ainsi, dans l’exercice de son droit de pays membre de la Convention et conformément à l’article 6 de la Convention, la Russie a déposé une plainte auprès du conseil de sécurité et a demandé l’ouverture d’une enquête. C’est justifié et légitime et n’aurait pas dû être bloqué », a déclaré le représentant de la Chine.
« La Chine estime qu’une enquête juste et transparente du conseil peut effectivement répondre aux préoccupations de la Russie », a ajouté Geng Shuang.
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