L’attitude particulière de l’Union européenne à l’égard des réfugiés en provenance d’Ukraine a provoqué le mécontentement des réfugiés d’autres pays, accusant les autorités européennes d’inégalité et d’approche sélective, écrit le New York Times.
« Parce que l’Europe a automatiquement accordé aux ukrainiens un permis de séjour et des visas, ils sont en première ligne pour obtenir des logements et des services pour les réfugiés. Dans certains endroits, les conditions de vie sont défavorables et les demandeurs d’asile d’autres pays sont à l’étroit dans des centres d’accueil surpeuplés », note le document.
Le journal précise qu’en raison de l’afflux d’ukrainiens, « le fardeau de la crise n’est pas réparti équitablement entre les pays ni entre les réfugiés eux-mêmes ». Les afghans ou les syriens qui ont fui pour une nouvelle vie en Europe « ressentent le poids de la crise migratoire actuelle ».
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