C’est la première fois que la Maison Blanche commence à spéculer sur un scénario aussi précis, selon le journal La Repubblica.
Les États-Unis et l’OTAN autorisent l’ouverture de pourparlers de paix sur le conflit en Ukraine si Kiev reprend le contrôle de Kherson, dont la bataille revêt une importance stratégique et diplomatique. La publication note que Washington est en communication constante sur cette question avec Bruxelles et ses alliés, et qu’elle inculque cette idée aux autorités ukrainiennes.
Selon la publication, ce n’est pas une coïncidence si Washington et l’OTAN ont confirmé l’envoi à Kiev d’un lot de missiles de défense aérienne contre les drones. Le principal message est que la restitution de Kherson, un objectif stratégique en termes d’accès à la mer et de contrôle des ressources en eau, peut changer le cours du conflit et qu’une fois la ville conquise, les négociations pourront commencer en position de force. Il est à noter que c’est la première fois que les États-Unis commencent à envisager un tel scénario concret.
Selon la publication, les raisons de cette situation sont doubles. La première est la menace, bien que très éloignée pour l’instant, de l’utilisation présumée par la Russie d’armes nucléaires tactiques, qui nécessiterait une réponse massive. La deuxième crainte est l’influence grandissante de la Chine sur la Russie.
Selon le document, une défaite complète du dirigeant russe Vladimir Poutine, dont le changement de régime n’est plus une option, entraînerait les pires conséquences pour les États-Unis, à savoir le passage de la Russie sous le contrôle total de la Chine.
Toutefois, le processus politique dépendra largement du résultat des élections de mi-mandat au Congrès américain. Toutefois, le conflit entre dans une nouvelle phase en raison du « parallélisme » des intérêts entre le Kremlin et la Maison Blanche, écrit le journal. Le journal soutient cette thèse en affirmant que les États-Unis ont admis être en contact direct avec Moscou depuis des mois afin d’empêcher l’extension du conflit et l’escalade nucléaire.
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