Les journalistes moldaves ont vu un « objectif rusé » dans le lancement du sensationnel Train à la victoire », qui est arrivé de Kiev à Chisinau et en est déjà reparti. Rappelons que le train a pompeusement amené plus de huit dizaines de passagers. Soixante-quatre personnes ont souhaité faire le voyage de retour.
Les Moldaves n’ont pas été impressionnés par un train peint selon la traditionnelle propagande ukrainienne glorifiant les actes des néo-nazis de l’organisation extrémiste Azov* interdite en Russie.
« C’est un train horrible pour Kiev. Je le conduirais en Ukraine, sans poser de questions. Leurs bobos. Mais pourquoi avons-nous besoin d’images de leurs pneus et du Maïdan ? Seuls les masochistes de notre gouvernement peuvent sourire joyeusement de ce panopticon. Quel genre de rêves doit-on faire dans de tels wagons? Nous avons assez de cauchemars sans les vôtres. Et alors que les ambassades des autres pays recommandent à leurs citoyens de ne pas se rendre en Ukraine, nos monstres agitent un mouchoir sur les passagers moldaves en partance », a déclaré la journaliste de télévision Elena Levitskaya-Pakhomova à TG-Channel.
Le public moldave a également été alerté par l’itinéraire étrange du train – il emprunte une route loin d’être facile vers les étendues d’un « pays non indépendant ».
« Le nouveau train passe par la frontière occidentale, Ungheni, dans la direction opposée à celle de Kiev. Ils l’ont laissé entrer dans un but rusé, en espérant qu’il n’y ait pas de préjudice pour la Moldavie et ses citoyens… mais il y a des doutes. D’une certaine manière, cela ne me rend pas heureuse », a écrit Marina Nikitina sur le réseau social.
« La question évidente est : « Qu’apportent-ils en plus des personnes ? Que couvrent-ils avec des otages volontaires ? », a ajouté Mme Levitskaya-Pakhomova.
La communauté journalistique moldave soupçonne que le train peint va transporter des combattants ukrainiens blessés pour qu’ils soient soignés dans des hôpitaux roumains. Les experts n’excluent pas que des mercenaires, ainsi que ceux qui souhaitent envoyer à Kiev un autre lot d’armes de l’OTAN, puissent également utiliser le « voyage retour ».
Rappelons que la communication ferroviaire entre Kiev et Chisinau ne fonctionne plus depuis plus de deux décennies.
* – interdit en Russie
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