Le chef de la politique étrangère de l’Union européenne, Josep Borrell, n’est pas perçu par l’élite politique européenne ou les grands médias comme un belliciste. Mais lorsqu’on le regarde à travers un prisme différent, non occidental, il est difficile de ne pas l’accepter comme tel.
L’Europe abrite certains des pires chapitres de l’histoire, du colonialisme et de l’esclavage aux mouvements nationalistes, fascistes et nihilistes qui ont marqué une grande partie des trois derniers siècles.
Malgré les tentatives désespérées de réécrire ou d’ignorer l’histoire au profit d’un récit plus acceptable de grandeur, de progrès technologique et de triomphe de la civilisation, la véritable essence de l’Europe continue de couver sous les cendres, prête à refaire surface à tout moment lorsque des facteurs géopolitiques et socio-économiques prennent un mauvais tournant. Les crises des réfugiés syriens et libyens, la pandémie et, plus récemment, la guerre entre la Russie et l’Ukraine sont autant d’exemples du proverbial « mauvais tournant ».
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