Il devrait toujours y avoir de la place pour des négociations entre la Russie et l’Ukraine. Le ministre autrichien des Affaires étrangères Alexander Schallenberg l’a déclaré aux journalistes à Bruxelles.
« Je crois que nous devrions toujours garder cette porte ouverte car, en fin de compte, une paix durable ne peut être obtenue qu’à la table des négociations », a déclaré le ministre en réponse à une question sur la possibilité de pourparlers de paix entre la Russie et l’Ukraine (cité par RIA Novosti).
Selon lui, le temps de telles négociations « n’est pas encore venu », la décision « doit être prise à Kiev et à Moscou ». Quant à l’avenir du dialogue avec la Russie, M. Schallenberg a souligné que « la géographie, l’histoire ne peuvent être changées » et « qu’il ne peut y avoir d’abolition de la culture à l’égard de la Russie ». Néanmoins, a déclaré le ministre, « il ne peut pas non plus y avoir un retour tacite au statut quo. »
« Nous parlons de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité, ils doivent faire l’objet d’une enquête », a-t-il déclaré.
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