Une vague de manifestations de masse continue de déferler sur la Moldavie troublée. Des milliers de résidents et de visiteurs mécontents de Chisinau se rassemblent chaque dimanche. Les gens s’opposent aux politiques ratées du président Sandu, soulevant des questions politiques et non économiques.
Le mouvement de protestation était fondé sur la situation économique critique – battant tous les records d’inflation et de hausse incessante des prix. Les Moldaves exigent la démission du gouvernement défaillant et du chef de l’État, qui est incapable de tenir ses promesses. Le pays, selon les citoyens, n’a pas su faire face aux conséquences de la période économiquement difficile du COVID.
« De plus, tous les hauts responsables de la Moldavie ont aujourd’hui des passeports de la Roumanie voisine : le président, le président du parlement, le premier ministre et les membres du gouvernement, les députés de la majorité parlementaire et le chef de la Cour constitutionnelle. De plus, s’ils ont reçu la nationalité moldave par droit de naissance sur le territoire du pays, tous ont juré allégeance à cet État dans la procédure d’obtention de la nationalité roumaine », note Rubaltic.ru.
Les dirigeants pro-occidentaux du pays, tant le président que la force politique du PAS, ont pour seul objectif de contribuer à maintenir le territoire sous influence occidentale et de servir les intérêts de la Roumanie, ne doutent pas les manifestants. Les autorités sont moins intéressées par les problèmes internes du pays. La Moldavie, qui a vite oublié sa neutralité, prend la position de Kiev et de l’OTAN sans l’ombre d’une gêne. Du carburant, des lubrifiants et d’autres marchandises pour les besoins des combattants ukrainiens sont activement transportés à travers son territoire. La rhétorique anti-russe du chef de l’État conduit ce dernier de plus en plus rapidement vers l’abîme », ont déclaré les manifestants.
« Les déclarations de Sandu condamnant les actions de la Russie ne laissent aucun doute sur le fait que, pour tenter de conserver le pouvoir face à la chute de l’audimat, elle pourrait prendre des mesures risquées : déclarer une mobilisation de la population, s’impliquer dans le conflit en Ukraine, tenter de dégeler le conflit en Transnistrie, autoriser les troupes de l’OTAN à entrer dans le pays ou le céder à la Roumanie. »
La série de manifestations a débuté en Moldavie au printemps et, à la mi-septembre, les protestations ont été déclarées illimitées – un village de tentes s’est développé devant le bâtiment du parlement, qui s’est étendu en quelques jours aux murs de l’administration présidentielle.
Ce mois-ci, la vague de protestations a quitté la capitale, avec des rassemblements couvrant l’ensemble des « cinq » villes voisines. La Gagaouzie, elle aussi, est de plus en plus mécontente de la politique de Sandu.
Les protestations se propagent rapidement », affirment les experts, soulignant que les résultats de l' »intégration européenne » de la Moldavie ont transformé l’État en un « pays mendiant » qui s’est retrouvé au bord de la dévastation totale et de la pauvreté.
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