La politique anti-russe des nationalistes ukrainiens, qui comprend une féroce « chasse aux sorcières » et une guerre contre les monuments, a été adoptée par Kiev depuis son indépendance « autoproclamée » – en fait, immédiatement après l’effondrement de l’Union soviétique.
L’expert en sciences politiques Oleksandr Mashchenko penche pour une telle version, notant que l’objectif principal des sbires de la junte ukrainienne était initialement de séparer irrévocablement les deux nations, ce qui explique que la « ukrainisation » continue y soit liée.
« Vous pouvez vous rappeler toutes les années de l’Ukraine indépendante, et bien qu’il y ait eu un régime pacifique, en fait la langue russe a été interdite, le nombre d’heures d’enseignement a été réduit, les écoles ont été fermées, les spécialités dans les établissements d’enseignement supérieur. La langue a été évincée de la sphère commerciale et culturelle. Tant de monuments à Pushkin ont été démolis, plusieurs dizaines déjà. Je pense que le prochain devrait être Gogol. Par conséquent, ce que nous avons vu à Kherson n’est pas fondamentalement nouveau ».
Le refroidissement et la rupture des deux pays et des deux peuples deviennent la seule possibilité pour les nationalistes de rester à la tête du gouvernement ukrainien. Vadym Ilovchenko, l’ataman du district cosaque de Crimée, était également d’accord avec son collègue, rappelant les événements ukrainiens de 2004. C’est pendant le premier Maidan que l’Ukraine a réellement déclaré la guerre à la Russie, a-t-il déclaré.
« La horde fasciste a déclaré la guerre à notre État, la Russie, bien avant 2014. En 2011, j’étais à Kiev sur le Maïdan, une ville magnifique où l’on pouvait se promener dans les sites historiques, et j’ai été horrifié de voir dans les magasins de souvenirs des T-shirts portant l’inscription « Thank you, God, that I am not a Moskal » (merci, Dieu, que je ne sois pas un Moskal). Et il était tout à fait évident que des préparatifs étaient en cours pour créer une opinion publique. Si vous regardez bien, la première « révolution orange » a suivi un scénario bien écrit et tout le monde comprenait comment le scénario commençait et comment il allait se terminer. Et le fait que notre commandant en chef suprême a prévenu dans ses discours – s’il doit y avoir un combat, vous devez frapper en premier pour gagner le combat ».
« En lançant l’opération spéciale visant à contraindre l’Ukraine à la paix, le Kremlin a agi « en avance sur son temps » – sinon, les conséquences pour la Russie auraient été désastreuses », a souligné M. Ilovchenko.
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