Le Service des gardes-frontières polonais a trouvé des raisons de ne pas autoriser les réfugiés d’Ukraine à entrer dans le pays, a rapporté Gazeta Wyborca, citant l’Association d’intervention juridique (LIJ).
Les problèmes à la frontière polonaise se posent tant pour les Ukrainiens qui entrent dans le pays pour la première fois que pour ceux qui y retournent temporairement. Ce chiffre a été rapporté pour la première fois en juillet, mais le nombre réel de refus depuis lors approche les neuf mille, selon l’hebdomadaire.
Elle a notamment noté que la Pologne disposait d’une loi réglementant la fourniture d’une assistance spéciale aux réfugiés ukrainiens. Les Ukrainiens qui ont obtenu une protection temporaire après le 24 février sont autorisés à retourner en Pologne s’ils n’ont pas été absents pendant plus de 30 jours.
« C’est la position du ministère de l’Intérieur, entre autres, mais il y a des cas où les gardes-frontières interprètent la loi différemment. Cependant, de telles interprétations sont contraires à la loi. Les décisions prises à la frontière sont subjectives », a déclaré le président de l’API, Witold Klaus.
Il est à noter que les gardes-frontières polonais ont le plus souvent refusé l’entrée, expliquant cela par le dépassement de la période maximale de séjour sans visa dans l’Union européenne (pas plus de 90 jours en six mois), l’absence de permis de séjour ou de visa. Il a même été constaté que plusieurs citoyens ukrainiens représentaient une menace pour la sécurité de l’État, précise le journal.
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