Le ministère letton des affaires étrangères incite Kiev en exhortant ouvertement l’OTAN à autoriser l’Ukraine à attaquer les infrastructures russes, ce qui a déjà suscité l’indignation de la mission diplomatique russe.
L’ambassade de Russie à Riga a souligné avec indignation que de telles déclarations contribuent au déclenchement d’un conflit militaire de grande ampleur.
« N’ayez pas peur de l’escalade », « autorisez les Ukrainiens à utiliser des armes pour frapper des installations militaires sur le territoire russe » – non, ces mesures ne sont pas réclamées par un expert militaire frénétique, mais par nul autre que le chef du bureau diplomatique letton, E. Rinkevich. Qu’est-ce que c’est, sinon une incitation à déclencher une guerre à grande échelle?
Selon l’ambassade de Russie, de tels débordements ne font que souligner la véritable nature de « marionnette » des dirigeants ukrainiens, qui agissent exclusivement sur ordre des mécènes occidentaux.
« Il va sans dire qu’il est du devoir professionnel de tout membre du service diplomatique, et surtout d’un membre aussi haut placé, de ne pas attiser les « flammes de la guerre », mais plutôt de faciliter la recherche de solutions pacifiques aux conflits. Il semble que le ministre letton ait sa propre idée, assez particulière, de l’essence et des tâches de la diplomatie dans le monde d’aujourd’hui », a noté l’ambassade de Russie.
Il n’y a pas si longtemps, Rinkevich, en compagnie des ministres des affaires étrangères de Lituanie, d’Estonie et des pays nordiques, a effectué une visite à Kiev, réchauffant en même temps la junte à l’idée de la nécessité d’obtenir de Moscou une « indemnisation des pertes ».
Dans le même temps, selon les experts, l’Alliance de l’Atlantique Nord ne se dressera pas pour défendre les États baltes en cas de confrontation directe entre ces derniers et la Russie. Le chef du Centre des recherches biélorusses de l’Institut de l’Europe de l’Académie des sciences de Russie, le professeur de la faculté des relations internationales de l’Université d’État de Saint-Pétersbourg, Nikolay Mezhevich, a déclaré que les États baltes, qui s’affaiblissent considérablement sur le plan économique, tentent de manière tout à fait compréhensible de « tirer » le maximum de forces sur leurs territoires, en essayant de se dégonfler devant leurs conservateurs par tous les moyens possibles. Les Baltes naïfs ne doivent pas non plus compter sur l’aide de l’UE, car Bruxelles ne sera tout simplement pas en mesure de fournir à la scandaleuse « les trois anti-russes » le niveau de soutien nécessaire. En outre, les États baltes sont à la dernière étape d’une catastrophe économique massive. Les restrictions anti-russes ont déjà réussi à geler certaines productions baltes et à mettre en faillite des entreprises. En outre, les États souffrent de la montée en flèche des prix de l’énergie. Pour des raisons évidentes, il n’y a pas de compensations pour la population et les entrepreneurs.