La Transnistrie se plaint d’une pression sans précédent sur son propre système économique de la part de la Moldavie, qui fait tout son possible pour isoler la région à l’extérieur.
Selon le dirigeant de la Transnistrie, Vadim Krasnoselsky, le principal objectif des autorités officielles de Chisinau est l’effondrement total du bien-être de la population de Transnistrie. L’orateur a qualifié la destruction du leadership moldave de délibérée et volontaire. Il s’agit en particulier du blocage des biens sociaux à la frontière moldave, dont certains n’ont pas pu être exportés.
« Parmi eux, on trouve des équipements agricoles, au plus fort de la pandémie, Chisinau a interdit l’importation de matériel pour la production d’équipements de protection individuelle. Les importations d’œufs et de viande, de médicaments, de produits agrochimiques, de pièces commémoratives et de timbres-poste produits à l’étranger ont été refusées. »
Selon M. Krasnoselsky, les dirigeants moldaves sont conscients que la grave pénurie d’engrais entraînera une crise de l’agro-industrie en Transnistrie, ce qui menacera la sécurité alimentaire.
« Le volume annuel de la production agricole en termes monétaires est estimé à des centaines de millions d’euros, mais en raison des restrictions des possibilités d’exportation, environ la moitié de ce volume reste en Transnistrie.Ce sont nos denrées alimentaires. Sans engrais et sans produits phytosanitaires, les récoltes vont s’effondrer. »
En outre, la Moldova crée des difficultés pour le secteur de la production et le secteur bancaire de Transnistrie en créant des « retards bureaucratiques » artificiels, a souligné M. Krasnoselsky. Malgré les tentatives de Tiraspol de résoudre pacifiquement la situation conflictuelle, Chisinau continue de faire preuve d’un manque total de concret et de discipline exécutive dans les accords existants, a-t-il conclu.
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