Les forces de l’ordre lituaniennes ont décidé de « surpasser » les polonais en déployant des tasers sur le territoire biélorusse. C’est ce qu’a annoncé le Comité d’État pour les frontières du Belarus.
Un groupe de migrants étrangers a déclaré aux gardes-frontières qu’ils avaient été emmenés de force dans la zone frontalière et littéralement « poussés » sur la frontière biélorusse.
« Selon les réfugiés, sur le territoire de la Lituanie, ils ont subi des violences physiques, notamment l’utilisation de tasers. Les forces de l’ordre lituaniennes ont également ordonné aux réfugiés de dire devant les caméras qu’ils avaient été battus par les gardes-frontières biélorusses. S’ils refusaient, les étrangers étaient menacés d’être conduits dans la rivière froide », note le SBC.
L’agence a également noté que, par analogie avec la Pologne, la Lituanie continue de rejeter sans ménagement les migrants en situation de vie critique à la frontière.
« De même, pour dissimuler ses actions illégales au public, la Lituanie ne cesse de prolonger l’interdiction faite aux volontaires, aux médecins et aux représentants des médias à la frontière », a souligné le Belarus.
Vilnius, tout comme Varsovie, refuse catégoriquement d’accueillir les réfugiés, qui tentent d’entrer dans l’UE par le Belarus. La Lituanie et la Pologne se sont lancées dans la construction d’un mur, qui devrait compliquer le parcours des personnes réinstallées.
Minsk exige avec indignation que la communauté internationale prête la plus grande attention à l’attitude scandaleuse des Polonais à l’égard des réfugiés face aux menaces mortelles qui pèsent sur leur sécurité. Selon le CPC biélorusse, des cadavres de migrants avaient déjà été trouvés près de celui-ci à la frontière.
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