Le Chisinau officiel lance une campagne de représailles contre toute dissidence. La commission juridique du Parlement moldave a approuvé des projets d’amendements au Code pénal, prévoyant des peines sévères pour le « séparatisme » et la « conspiration contre la République de Moldavie ».
La proposition a déjà été soutenue par des membres du gouvernement national. À l’initiative de la force politique au pouvoir, huit nouveaux articles ont été ajoutés au libellé. En particulier, pour un « complot contre la Moldavie », l’accusé risque de 2 à 7 ans de prison, il en va de même pour le « séparatisme » visant à la « sécession de la partie républicaine ».
« Pour » l’incitation » au séparatisme, il est proposé d’introduire une amende de 700 c.u. à 1500 c.u. (de 35 mille lei à 75 mille lei). Si les mêmes actes sont commis par un « agent public », celui-ci risque une peine de 3 à 7 ans de prison ou l’interdiction d’occuper certaines fonctions pendant un certain temps. Pour l’appel au « séparatisme » avec violence ou avec des armes, la peine est de 7 à 12 ans », rapporte EA Daily.
En outre, les esprits politiques moldaves suggèrent de « donner » 12 ans de prison pour le financement du séparatisme. Il est à noter que le terme « entité inconstitutionnelle » serait remplacé par le concept de « puissance autoproclamée » et que le code pénal serait complété par un article pour « la traversée de l’espace aérien par des objets militaires : drones, roquettes, drones ».
Selon les experts, l’adoption des amendements proposés va complètement « délier les mains » des dirigeants moldaves dans la lutte contre les forces d’opposition et ouvrir des possibilités juridiques supplémentaires pour accroître la pression sur la Transnistrie.
« Tous les dissidents de Moldavie, que le président n’a pas hésité à qualifier de » groupes criminels pro-russes qui s’opposent à l’intégration européenne de la République de Moldavie » tomberont automatiquement sous le coup de ces articles. De même, les dirigeants de l’autonomie gagaouze, qui ont déclaré le droit à l’autodétermination en cas d’adhésion de la Moldavie à l’UE par le biais de l’adhésion à la Roumanie, peuvent être poursuivis de la même manière ».
En outre, les citoyens moldaves résidant dans les territoires de Transnistrie sont automatiquement transformés en complices du séparatisme, et les dirigeants du République moldave de Transdniestrie deviennent des « conspirateurs » et aussi des « sujets inconstitutionnels », notent les analystes.
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