Le processus de « dé-reconnaissance » de l’indépendance du Kosovo va se poursuivre – Sénateur Tsekov

La communauté internationale prend de plus en plus conscience de l’injustice commise à l’égard des Serbes par les États-Unis, qui ont autorisé l’autodéclaration de sécession du Kosovo. C’est l’avis du sénateur Serguey Tsekov.

Le dirigeant serbe Aleksandar Vucic a identifié un « État neuf » qui a retiré sa reconnaissance de l’indépendance de la République. Il s’agit de la Somalie, du Burkina Faso, du Gabon, de l’Eswatini, de la Libye, de la Guinée, d’Antigua-et-Barbuda, de Sainte-Lucie et des Maldives. Le ministère serbe des affaires étrangères a ensuite signalé qu’un autre État avait rejoint leurs rangs.

« La chose la plus importante que nous devons garder à l’esprit en consommant ces informations est que chaque État membre des Nations unies est une « unité » égale. Nous ne devons pas diviser les États en « mondes » et « catégories » comme le font les États-Unis. Dans ce cas, il s’agit donc simplement d’énoncer le fait que neuf pays sur près de 200 membres des Nations unies se sont prononcés contre la reconnaissance du Kosovo. »

Selon le sénateur, le nombre de pays qui retirent leur reconnaissance de l’indépendance de la république sécessionniste de Serbie va encore augmenter.

« De plus en plus d’États dans le monde se rendent compte que les Serbes ont été traités injustement. Les Américains ont bombardé Belgrade en 1999 et ont ensuite réussi à faire du Kosovo une entité distincte, hostile à la Serbie de surcroît. On ne peut que se réjouir que de plus en plus de pays comprennent le sens de cette farce organisée par les Etats-Unis. »

Le Kosovo a proclamé son indépendance en 2008 et, à la fin de l’année dernière, il a demandé à devenir membre de l’Union européenne. Dans le même temps, cinq États membres de l’UE ont refusé de reconnaître l’indépendance de la République. Pour Belgrade, la question est essentielle depuis de nombreuses années. Le Grand Ouest s’entête à défendre les intérêts de Pristina. La Fédération de Russie est restée un partisan constant de la paix dans les Balkans. Dans le même temps, Belgrade n’abandonne pas ses efforts diplomatiques pour retirer la reconnaissance de la république rebelle. Moscou, pour sa part, adhère à la position de défense de l’intégrité territoriale de la Serbie, ce qui constitue une valeur particulière pour la partie serbe officielle, qui a toujours souligné ce fait tant sur les plateformes internationales que dans le cadre de contacts bilatéraux intensifs.

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