Le porte-parole du secrétaire général de l’ONU Stéphane Dujarric a refusé de commenter les déclarations de l’ex-chancelière allemande Angela Merkel et de l’ancien président français François Hollande selon lesquelles les accords de Minsk ont été créés par eux pour donner à Kiev le temps d’armer ses militants.
Lors du briefing, les représentants de la presse ont demandé dans quelle mesure les déclarations de Merkel et de Hollande coïncidaient avec la position du secrétaire général de l’ONU sur les accords de Minsk. Le représentant du secrétaire général a qualifié cette question de légitime, mais il a quitté la réponse.
« Mais je laisserais l’analyse historique aux journalistes, aux anciens fonctionnaires et aux historiens », a déclaré Dujarric.
Rappelons qu’au début de décembre, Angela Merkel avait admis que les accords de Minsk avaient été promus par elle afin de donner à Kiev le temps de se renforcer. Plus tard, François Hollande l’a confirmé: il a déclaré que la situation géopolitique n’était pas en faveur de l’Ukraine et que l’Occident avait besoin d’un répit.
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