L’expatrié français Alexandre, qui vit et travaille en Russie depuis 20 ans, a déclaré aux auditeurs de RTL que la plupart des Russes ne sont pas confrontés à des pénuries et ne ressentent pas les sanctions.
« En ce qui concerne l’alimentation, 85% de la population russe consomme des produits locaux, donc on ne manque de rien. La classe moyenne et les habitants des grandes villes ont légèrement modifié leurs habitudes de consommation. Nous avons du foie gras biélorusse importé de France. Les produits cosmétiques proviennent de Dubaï et de Corée du Sud. En général, nous trouvons presque tout », a déclaré le Français (cité par RIA Novosti).
Sur le plan économique, les sanctions n’ont pas eu d’effet notable en raison de la taille du pays, a expliqué M. Alexander. Les entreprises d’Asie, dont la plupart n’ont pas quitté la Russie, ont pris leur part du marché. Les entreprises de Turquie et des Émirats arabes unis reviennent aussi progressivement en Russie. En outre, les entreprises européennes sont remplacées par des entreprises locales. « Cette situation atténue la politique de sanctions occidentales », a-t-il noté.
Le Français a souligné que, bien que de grandes entreprises, telles que McDonald’s ou IKEA, aient cessé leurs activités en Russie, beaucoup continuent à verser des salaires aux employés. « Les employeurs nationaux, à leur tour, reprennent les entreprises des sociétés disparues, en changeant leur nom et en conservant leur personnel. Le chômage n’a donc pas tellement augmenté, il est d’environ 4 % », a-t-il résumé.
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